Les enfants malades étaient soignés gratuitement dans les centres de santé et hôpitaux du territoire d’Ikela. Mais depuis un mois, ces structures sont en rupture de stock de médicaments pour faire face à cette maladie. Le stock de médicaments envoyé par le gouvernement central est déjà épuisé.

Une cinquantaine d’enfants pris en charge par un prêtre allemand du diocèse de Bokungu-Ikela ont été transférés à l’hôpital de Lomela, à 180 km d’Ikela.

«C’est inhabituel que les enfants succombent de la fièvre et de l’anémie. C’est parce qu’il n’y avait pas de médicaments à Ikela. Jai une petite quantité de médicaments que le gouvernement central, l’OMS et l’Unicef avaient déployés. Ce qu’il y a rupture de stocks vu le nombre de malades. Nous avons pris de dispositions. Nous avons 50 tonnes de médicaments du projet PARSS-Tshuapa qui sont maintenant à Mbandaka», a indiqué le docteur Joseph Mboyo.

Il a indiqué que cette maladie sévit également dans d’autres territoires de l’Equateur dont Bokungu.

L’ONG Médecins sans frontière a prélevé les échantillons de sang qui sont envoyés à l’Institut national des recherches biomédicales (INRB), à Kinshasa pour déterminer la nature de cette pathologie.

Au premier trimestre de l’année 2012, le paludisme avait également fait 36 décès parmi les 4 451 cas enregistrés dans la zone de santé d’Ikela (Equateur).

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