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Revue de presse de Santé tropicale

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Ces cancers qui gangrènent nos hôpitaux

Walfadjri | Sénégal | 16/06/2014 | Lire l'article original

Les exigences du code des marchés publics, l’absence de maintenance technique, l’insolvabilité des populations malades, l’opacité dans la gestion des recettes, l’incompétence des administrateurs... constituent des problématiques qui, s’elles ne sont résolues, ne permettront pas au Sénégal d’avoir un système de santé performant et plus humanisé. L’Association des administrateurs des services de santé (Asass) a organisé, vendredi dernier à Dakar, un dîner-débat sur les problématiques du financement et de la gouvernance dans les hôpitaux. Une rencontre présidée par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, au cours de laquelle le code des marchés publics a été présenté comme un facteur bloquant de l’action gouvernementale, notamment dans les hôpitaux au grand dam des populations malades

. Dans son exposé axé sur la «gouvernance hospitalière», le général Boubacar Wade, directeur de l’Hôpital Principal de Dakar (Hpd) déclare que, compte tenu de la sensibilité du secteur de la santé, les exigences de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) doivent être assouplies. «Quant vous êtes malades, vous ne pouvez pas attendre une longue procédure ; d’un autre côté, ce sont des deniers publics qu’il faut dépenser avec transparence. Il s’agit de faire les réformes qu’il faut tout en maintenant cette rigueur dans la dépense et avoir une souplesse pour pouvoir réagir tout de suite». Pour lui, cette situation d’impasse fait que souvent le directeur est entre le marteau de la conscience du juge et l’enclume des sanctions de l’Armp. Outre ce goulot qui étrangle nos hôpitaux, la maintenance technique reste également le talon d’Achille du système de soins au Sénégal, soutient Dr Wade. Aujourd’hui encore, plus de 60 % des pannes techniques non réparées sont pourtant mineures. Pilotage à vue En attendant une éventuelle révision de la réforme de 1998 dont l’objectif était d’assurer une meilleure accessibilité des populations à des soins de qualité, le médecin demande aux jeunes administrateurs hospitaliers d’éviter de faire du pilotage à vue de la gestion quotidienne des structures de santé à cause d’une absence de projets d’établissement étalés sur cinq ans.

Aussi, conseille-t-il, le respect des règles de transparence dans l’exécution des budgets mais aussi la redevabilité par la culture de rendre compte à la Cour des comptes, mais aussi et surtout à ceux qu’on manage. Ainsi, il les invite à une gestion participative pour que tout le monde se sent concerné par la vie de l’hôpital. Il affirme que l’Etat a su mettre les instruments qu’il faut à la base pour une bonne gouvernance des structures de santé, estimant qu’il s’agit simplement de les appliquer. Dans la seconde manche des débats, sur le «financement des hôpitaux», introduit par le consultant Moustapha Sakho, la logique des prestataires a été indiquée de façon claire : «Plus d’argent pour une production de soins de santé et non plus de productions de soins de santé pour des ressources limitées mobilisées». Aujourd’hui, on estime à 30 % la contribution de l’Etat à la vie des hôpitaux au Sénégal (soit 11 milliards Fcfa sur le budget de 125 milliards alloués à la tutelle), 40 % est assuré par les ménages et seulement 10% vient des entreprises publiques et privées. Au détour des échanges, il a été fait état du pourcentage élevé des rentrées de fonds consacrés aux primes et motivations du personnel empêchant ainsi un réinvestissement dans l’hôpital pour le bien-être des populations. Pour certains, la structure hospitalière n’est que le reflet de son manager et que la fonction de directeur d’hôpital est aujourd’hui galvaudée au Sénégal où n’importe quel administrateur en santé est nommé à ce poste. En outre, des inquiétudes planent au moment où on parle de Plan Sénégal émergent (PSE), document dans lequel, aucun mécanisme de financement des Etablissements publics de santé n’est défini, souligne-t-on.

Abdoulaye SIDY

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