Toutefois, avec les nouveaux foyers qui se sont déclarés en Guinée, les populations ne doivent pas baisser la garde et doivent continuer à observer les mesures de prévention préconisées par le ministère de la santé.

Il a fait ces précisions, ce vendredi 13 juin, à Abidjan-Plateau, lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, en vue d’informer la population sur l’évolution actuelle de l’épidémie de Fièvre Ebola. Et les mesures de protection des populations ivoiriennes.

Le directeur de l’Institut national d’hygiène publique a estimé que les populations devraient continuer à observer « les mesures initialement préconisées par le gouvernement, afin de prévenir la propagation de l’épidémie de l’Ebola en Côte d’Ivoire ».

Selon le Pr. Dagnan, même si « en Côte d’Ivoire, à ce jour, aucun cas n’a été enregistré… Un relâchement au niveau de la vigilance à ce moment précis de la lutte n’est pas souhaitable ». Et ce, à cause « des trois nouveaux foyers d’Ebola qui se sont déclarés en Guinée depuis le 21 mai. A la date du 5 juin 2014, ce sont au total 351 cas dont 226 décès qui ont été enregistrés dans ce pays. Le seuil de 200 décès a été franchi en Guinée, indiquant l’ampleur et la sévérité de l’épidémie ».

La détermination du ministère de la Santé à prévenir la propagation de l’épidémie en Côte d’Ivoire est d’autant plus d’actualité, a indiqué le Pr. Dagnan Simplice. Dans la mesure où, des pays tels que le Libéria et la Sierra Leone sont également atteints par l’épidémie.

« Au Libéria voisin, l’épidémie est toujours présente avec 14 cas, 10 décès signalés au 10 juin. Quant à la Sierra Leone, depuis le 25 mai 2014, l’épidémie s’est propagée en occasionnant au 6 juin 89 cas, 7 décès », a-t-il constaté.

« Alors que nous nous attendions à l’extinction de l’épidémie ou tout au moins à son contrôle certain, l’apparition de nouvelles flambées a contredit cette prévision optimiste », a déploré le directeur de l’Institut national d’hygiène publique.

Isabelle Somian

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