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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 26/06/2014 | Lire l'article original
19 générateurs de dialyse, dix fauteuils de 3000 lignes spécifiques, des kits de dialyse. Le tout estimé à une valeur de plus de 100 millions Fcfa.
« Ce don vient apporter une bouffée d’oxygène dans l’amélioration de la prise en charge de nos patients atteints de l’insuffisance rénale », a expliqué la première responsable de la santé. Elle est revenue sur l’insuffisance de l’offre régulière des services de dialyse du secteur public dans la prise en charge des malades insuffisants rénaux chroniques.
« Actuellement, la Côte d’Ivoire dispose de 60 postes de soins dont 40 à Abidjan, dix à Bouaké et dix à Yamoussoukro. Mais seulement, 540 patients peuvent être traités par ces 60 postes. Cette insuffisance de postes réduit ainsi le nombre de séances hebdomadaires à 2 alors que la norme internationale en requiert 3 », a déploré Dr. Raymonde Goudou Coffie. Avant d'insister sur les efforts consentis par le Chef de l’Etat ivoirien pour une meilleure prise en charge des malades du rein. Notamment, l’ouverture de deux nouveaux centres de dialyse à Bouaké et Yamoussoukro faisant de la transplantation rénale une réalité en Côte d’Ivoire, la création d’un Centre national de prévention et de traitement de l’insuffisance Rénale (Cnptir) , la réduction du coût du traitement…
Selon Mme Juliette Egnankou, « les maladies rénales étant connues pour être un handicap lourd pour le patient et pour sa famille, nous militons pour une campagne de prévention et pour un accompagnement des malades ».
En Côte d’Ivoire, la prévalence hospitalière de l’insuffisance rénale varie entre 39 et 52% avec un taux de mortalité de 39% dans le seul service de néphrologie du Chu de Yopougon.
Chaque minute, les reins filtrent environ 1 litre de sang, soit un cinquième de la quantité pompée par le cœur. L’insuffisance rénale chronique est une maladie grave qui entraîne une détérioration graduelle et irréversible de la capacité des reins à filtrer le sang et à excréter certaines hormones. Les produits du métabolisme et l’eau en excès passent de moins en moins dans l’urine et s’accumulent dans l'organisme. (www.passeportsante.net)
Isabelle Somian
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