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Gouvernance des structures de santé : les hôpitaux sénégalais sont bien gérés, même si…

Le soleil | Sénégal | 28/06/2014 | Lire l'article original

Les hôpitaux sénégalais sont bien gérés, même s’il y a des choses à améliorer. Tel est le constat du médecin Général Boubacar Wade qui a fait une communication sur la gouvernance des hôpitaux. C’était lors d’un dîner-débat organisé par l’Association des Administrateurs des Services de Santé (ASASS).

« Nous avons choisi de discuter de la problématique de la gouvernance de l’hôpital, parce que c’est un thème de l’heure », a d’emblée lancé Moussa Same Daff, président de l’Association des Administrateurs des Services de Santé (ASASS), par ailleurs directeur de l’Hôpital général de Grand Yoff (Hoggy). C’était lors d’un dîner-débat organisé le 13 juin dernier sur deux thématiques : « Problématique de la gouvernance et financement des hôpitaux ». Le premier thème a été introduit par le médecin Général Boubacar Wade, directeur de l’hôpital Principal de Dakar. Saliou Diallo, directeur des établissements publics de santé, en était le modérateur.

Pour le général Wade, les hôpitaux sénégalais sont dirigés par de grands managers. « Ils sont bien gérés, même s’il y a des choses à améliorer », a-t-il signalé, affirmant qu’« il y a une bonne gouvernance dans les hôpitaux parce qu’à la base l’Etat a pu mettre en place les éléments qu’il faut ». II s’agit de respecter et d’appliquer ces éléments de la bonne gouvernance. « Les directeurs d’hôpital sont en train de faire des efforts en appliquant ces éléments. Maintenant les résultats de cette bonne gouvernance peuvent être mitigés surtout du côté de la population. Mais il faut quand même reconnaître que nous sommes sur une bonne voie grâce à la bonne gouvernance », a affirmé le Général Boubacar Wade qui a rappelé qu’entre 1998 et 2000, les hôpitaux avaient des difficultés à générer des recettes. « Aujourd’hui, nous avons largement dépassé ces problèmes parce que les dépenses dans nos pharmacies ont été multipliées par quatre. Ce qui montre que les recettes entrent.

Responsabilité et vigilance

Pour le directeur de l’hôpital Principal, il faut écouter les populations parce que tant qu’elles ne seront pas satisfaites, nous ne pouvons pas parler de la bonne gouvernance ni de la qualité dans les hôpitaux », appelant les acteurs de la santé à réfléchir sur les bonnes règles de gestion et l’utilisation des organes pour optimiser les ressources.

Le président de l’Association des Administrateurs des Services de Santé (ASASS), Moussa Same Daff, a invité ses collègues à « une gestion vertueuse et transparente. C’est en la respectant que l’on osera parler de bonne gouvernance dans les structures de santé». Pour le directeur de Hoggy, un bon directeur doit avoir la culture de rendre compte à ses agents et aux populations. Selon lui, « on ne peut pas parler de manque de moyens dans les hôpitaux et se permettre d’utiliser de manière irrationnelle le peu de ressources financières mises à notre disposition. C’est un manquement qu’il faut corriger », a-t-il estimé.

Il a souligné que les managers des hôpitaux doivent être plus regardants et plus responsables dans les actes qu’ils posent tous les jours. Il a aussi invité ses collègues à rationnaliser les ressources financières des structures hospitalières, à rendre efficiente la production et à travailler à satisfaire la demande de la population. « C’est seulement en le faisant que nous parlerons de bonne gouvernance dans les structures hospitalières du pays », a-t-il souligné. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le Pr Awa Marie Coll Seck, a suggéré aux structures hospitalières de développer des plans de communication pour montrer aux populations ce qu’ils font de bien et de corriger les manquements. Mme Seck a ajouté que si tous les problèmes soulevés par les administrateurs des hôpitaux sont résolus, cela permettra au Sénégal d’avoir un système de santé performant.

BOUBACAR WADE, DIRECTEUR DE L’HOPITAL PRINCIPAL : « Le projet d’établissement est un outil de planification »

Dans sa communication, le médecin Général Boubacar Wade a évoqué le projet d’établissement de santé. Selon lui, c’est un outil de planification stratégique étalé sur cinq ans fait par le directeur avec ses collaborateurs. Ces derniers doivent réfléchir pour mettre en place un plan d’action pour le devenir de l’hôpital. «C’est un instrument de pilotage », a-t-il souligné, avant d’ajouter que quand le directeur d’un hôpital n’a pas un projet d’établissement, il fait du pilotage à vue et réagit selon un problème. « Et comme il y a énormément de problèmes dans nos hôpitaux, le directeur perd le contrôle et peine dans la gestion », a-t-il expliqué.

Pas besoin de réformer la réforme hospitalière

La réforme hospitalière de 1998 est bonne. « C’est l’une des meilleures réformes dont ont bénéficié les hôpitaux ces dernières années. C’est un abus de langage de dire qu’il faut réformer la réforme », a laissé entendre le médecin Général Boubacar Wade, directeur de l’hôpital Principal de Dakar. Selon lui, « le Sénégal n’a pas besoin de réformer cette réforme. Cependant, on peut faire des ajustements puisqu’il y a des aspects de cette réforme qui n’étaient pas huilés ». Et de préciser : « On ne doit pas faire cette réforme dans un dîner-débat où il y a que des directeurs d’hôpital ». Il a proposé de donner la parole aux populations pour qu’elles s’expriment sur leurs attentes par rapport aux décisions prises pour la bonne marche des hôpitaux.

Eugène KALY

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