La Sierra Leone, la Guinée et le Liberia sont les pays touchés à ce jour par l’épidémie. Malgré les efforts de l'Oms et d'autres agences spécialisées, il y a eu une "hausse importante" du taux des nouveaux cas et des décès au cours des dernières semaines, a rapporté un communiqué de l’organisation.

Selon le dernier bilan de l'Oms communiqué le mardi 1er juillet, la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia totalisent depuis le début de l'année 759 cas de fièvre hémorragique, dont 467 décès. Soit 129 décès de plus que le précédent bilan datant d'une semaine, une augmentation de plus d'un tiers, signe que l'épidémie est repartie après une accalmie en avril.

Le virus Ebola qui provoque en peu de jours des "fièvres hémorragiques" suivies de vomissements et de diarrhées, tire son nom d'une rivière du nord de la République démocratique du Congo, où il a été découvert pour la première fois en 1976.

Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme suivant les souches. Il n'y a ni vaccin ni traitement, on ne peut que prendre en charge les symptômes, notamment en réhydratant les malades par perfusion.

Ce virus de la famille des filoviridae se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Les rituels funéraires où les parents et amis sont en contact direct avec le corps du défunt, jouent un rôle important dans la transmission.

Jusqu’à ce jour, aucun cas n’a encore été signalé en Côte d’Ivoire. Toutefois, du fait de la menace de la fièvre qui pèse sur les pays voisins, le ministère en charge de la Santé et de la Lutte contre le Sida intensifie les actions de sensibilisation pour accentuer la vigilance des populations.

L'Organisation mondiale de la Santé (Oms), face à l'épidémie d'Ebola, a initié depuis le mercredi 2 juillet, une réunion d'urgence à Accra (Ghana) pour faire face à cette crise sanitaire majeure.

Isabelle Somian

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