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Lutte contre la fièvre rouge : avec quels moyens combattre Ebola ?

Le pays | Burkina Faso | 03/07/2014 | Lire l'article original

La lutte contre Ebola s’annonce difficile. Et les dirigeants de la sous-région sont en ordre de bataille pour chercher des solutions à cette maladie qui répand la terreur en Afrique de l’Ouest, depuis son apparition en Guinée, en janvier dernier. C’est dans cette optique que s’est tenue à Accra, au Ghana, les 2 et 3 juillet derniers, une conférence convoquée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a regroupé une douzaine de pays de la sous- région ouest-africaine, dont trois sont touchés de façon avérée par l’épidémie. Des partenaires ès qualité comme Médecins sans frontières étaient présents à cette rencontre.

Il est impératif de rester vigilant

A Accra, la conviction est faite qu’il faudra plusieurs mois pour venir à bout de la maladie dans les foyers déclarés, en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, d’où la nécessité de mettre en place une stratégie de prévention. Cela passe par l’abandon de certaines pratiques comme la manipulation des cadavres. Mais comment peut-on empêcher des populations de faire les funérailles de leurs morts ? Là est une des difficultés, en plus du fait de certains esprits qui mettent en doute l’existence même de la maladie. Or, Ebola, en plus d’être extrêmement contagieux, est plus virulent que le VIH parce qu’il peut tuer en trois ou quatre jours là où le VIH met plusieurs mois, voire des années à se déclarer.

Voilà pourquoi il est absolument impératif de ne pas baisser la garde, de rester vigilant. Cela dit, il faut donc travailler à circonscrire et à maîtriser la maladie avant qu’elle ne se propage davantage.

Mais de quels moyens dispose l’Afrique, aujourd’hui, pour combattre Ebola ? Peu de moyens, vu qu’il n’y a ni médicaments, ni vaccin. Face au manque de produits curatifs et de vaccins, l’information et la sensibilisation apparaissent comme une priorité, une arme de premier plan contre Ebola. Aussi est-il nécessaire de bien communiquer pour être efficace dans l’action. Autrement, l’on court le risque d’avoir l’effet inverse comme le démontre le témoignage du ministre guinéen de la Santé, Rémy Lamah, pour qui, on ne peut pas passer le temps à dire que la maladie est incurable et demander aux patients d’aller à l’hôpital. Ces derniers préfèrent mourir à la maison ou s’en remettre au guérisseur traditionnel.

Il faudrait craindre la résurgence de nouveaux foyers

Il faut donc revoir la stratégie de communication, et explorer de nouveaux canaux pour faire la sensibilisation la plus large possible, au besoin auprès des chefs traditionnels en tant que relais, avec des messages porteurs.

Par ailleurs, la lutte contre Ebola vient poser, une fois de plus, la problématique de la recherche en Afrique. Tout porte à croire que tant que l’Occident n’est pas durement frappé par une épidémie, il laisse l’Afrique se débattre seule. Mais quand on connaît la portion congrue des budgets qui sont alloués à la recherche en Afrique, il y a lieu de se demander si le combat n’est pas perdu d’avance. Pas par faute de chercheurs sur le continent, mais par manque de moyens financiers et d’équipements. C’est le lieu de dénoncer la politique de l’urgence dans laquelle excellent bien des gouvernants, qui donnent l’illusion de s’occuper des problèmes des populations, mais une fois l’émotion passée, relèguent leurs problèmes aux oubliettes. L’Afrique doit rompre avec ces pratiques qui ont tout l’air d’un pilotage à vue. Sinon, à ce rythme, ce n’est pas demain la veille que se dessinera l’espoir d’une victoire sur Ebola. Au contraire, il faudrait plutôt craindre une plus large propagation de la maladie, avec la résurgence de nouveaux foyers.

Outélé KEITA

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