Le ministre provincial de la Santé, Symphorien Muthethe Mundenga qui a tiré la sonnette d’alarme sur la résurgence de cette endémie, a, toutefois, rassuré que les dispositions sont prises pour stopper la propagation de la maladie, note la source qui cite le compte rendu. Selon lequel « la population est invitée à prendre des attitudes préventives en matière d’hygiène et assainissement en évitant surtout de consommer l’eau non chlorée ».

Sur le plan humanitaire et social, le compte rendu fait état d’enregistrement d’un grand nombre de déclarations d’intentions de retour volontaire, exprimées par la plupart des déplacés vivant dans les camps autour de Goma. Le gouvernement provincial encourage les déplacés à regagner leurs milieux d’origine avant la fermeture des sites envisagée au mois d’août prochain. Pour l’exécutif provincial, la chance est donnée aux enfants de se faire inscrire dans les écoles de leurs terroirs à l’ouverture de l’année scolaire prochaine.

La source signale qu’auparavant, le gouverneur Paluku a rappelé son engagement de reconstruire le Nord-Kivu en 2014 sur base des cinq piliers dont ceux de la remise au travail et de la maximisation des recettes. Et d’énumérer, entres autres, points invoqués au cours de ce conseil : la condamnation des exactions perpétrées par des jeunes qui se déguisent en Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans le groupement Binza en territoire de Rutshuru ; le lancement avec succès des opérations de traque contre les miliciens du groupe Nduma défense of Congo de Cheka en territoire de Walikale et la bravoure dont ont fait preuve les services spécialisés et la Police nationale congolaise pour freiner la criminalité dans certains quartiers de la ville de Goma.

Desserte en eau potable : appui du gouvernement provincial

A noter que le gouvernement provincial du Nord-Kivu s’engage à appuyer la Régie de distribution d’eau (Regideso) de la partie Ouest de la ville de Goma dans la desserte en eau potable. Cela avec un appui journalier de quatre cent litres de carburant, a annoncé le directeur provincial de cet établissement public, Deo Kabiona Kizibisha, invité exceptionnellement à ce conseil ordinaire pour plus d’amples éclaircissements sur cette épineuse question.

Cet engagement vise à soulager, tant soit peu, plus de la moitié de la population de Goma. Les quatre cent litres de carburant seront ajoutés aux huit cent attendus de la haute hiérarchie de la Regideso. Il est question de pallier la problématique du courant électrique à Goma dont le relief exige le ravitaillement par pompage nécessite de l’énergie hydro-électrique ou thermique.

Nécessité de fonds suffisants

De fonds suffisants sont nécessaires pour solutionner d’une manière durable la problématique de la desserte d’eau potable dans les grandes agglomérations du Nord-Kivu. La ville de Butembo dont le taux de desserte envoisine difficilement les 8% pour près d’un million d’âmes a, par exemple, besoin de 33 millions de dollars US afin de capter les 50 000 m3 dont la population a besoin.

A la Regideso, l’on soutient, par ailleurs, que la ville de Beni, plus au Nord, à 410 km de Goma, en dépit de la centaine de bornes fontaines, a également besoin de voir son réseau être renforcé. Ici, il se pose un problème climatique, les sources d’eau étant confrontées au problème de la sécheresse. Des études démontrent qu’une solution durable dans cette ville proviendrait d’un captage de 100 000 m3 de la rivière Tuha qui arpente les collines Sud, à environ 17 km de Beni.

Le site web de la province fait aussi savoir que les cités de Rutshuru, Kibumba, Sake et Walikale présentent les besoins identiques de financements conséquents.

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