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Le phare | Congo-Kinshasa | 14/07/2014 | Lire l'article original
Ces consultations sont conduites par l'Institut Tropical et de Santé Publique Suisse, dont l'expérience en la matière n'est plus à prouver, avec la présence à Kinshasa de Dr. Nicolaus Lorenz, Responsable du Centre Suisse de Santé Internationale et Directeur adjoint de l'Institut Tropical et de Santé Publique Suisse.
Ouvertes par Docteur Joris Likwela, Directeur du PNLP (Programme National de Lutte contre le Paludisme en RDC) représentant le Secrétaire général à la Santé et lancées par Docteur Victor Makwenge Kaput, ancien Ministre de la Santé de la RD Congo et président du Conseil d'Administration du partenariat Roll Back Malaria (Initiative « Faire reculer le paludisme »), ces assises visent à rassembler tous les acteurs de la lutte contre le paludisme pour parler d'une même voix.
Parmi les acteurs invités à participer pour partager leurs expertises, figurent entre autres, des partenaires techniques et financiers de la lutte contre le paludisme en RDC, des responsables de programmes de lutte contre le paludisme, des représentants de la société civile, du secteur privé et des pharmaciens qui vont ensemble fédérer leurs efforts pour trouver de voies et moyens pour éliminer ce fléau qui est un frein au développement.
L'occasion faisant le larron, le GMAP2 profitera de cette consultation pour présenter des moyens innovateurs pour obtenir l'engagement de nouveaux intervenants, mobiliser des ressources additionnelles afin de surmonter les difficultés communes de mise en œuvre.
Au-delà de cette mobilisation de ressources, le GMAP2 est également conçu comme un instrument de plaidoyer important pour un monde sans paludisme.
Docteur Joris Likwela, s'est dit honoré de voir la RD.Congo abriter cees travaux, et d'avoir été retenue parmi les pays à consulter pour apporter sa contribution à l'élaboration des stratégies de lutte contre le paludisme au niveau mondial. Cela, du fait qu'une fois le consensus dégagé au niveau mondial, cela permettra de faire tomber le taux de prévalence du paludisme à moins de 5% dans la prochaine décennie.
S'adressant aux participants, il les a suppliés d'être assidus, afin de saisir cette opportunité pour exprimer les attentes de la RD. Congo, pays où le paludisme est une maladie endémique, susceptible d'être pris en considération dans la confection du GMAP2 final.
Docteur Victor Makwenge Kaput a indiqué, pour sa part, que le GMAP2 qui succède au GMAP1, a pour ambition d'aller au-delà des objectifs du millénaire pour fournir un cadre d'action global autour duquel les partenaires doivent recadrer les actions menées dans la lutte contre le paludisme après 2015.
Une maladie qui représente aujourd'hui près de six cent millions de cas dans le monde et dont 75% se trouvent en Afrique subsaharienne particulière, en RD Congo et au Nigéria qui restent de grands foyers.
Car, a-t-il reconnu, les acteurs doivent désormais intégrer le paludisme non seulement dans les indicateurs de santé, mais surtout du développement. Il a surtout plaidé dans son discours, pour que le secteur privé s'implique réellement dans la lutte contre le paludisme qui est un frein au développement.
Enfin, en tant que problème de développement, Docteur Victor Makwenge Kaput a invité les firmes pharmaceutiques à intensifier leur participation sur le plan médical à l'amélioration de l'accessibilité aux produits de qualité et à coût réduit et à financer certaines activités sociales, gage d'un retour sûr à l'investissement.
Par Van
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