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Fièvre Ebola : le risque n’est pas zéro au Burkina Faso

Sidwaya | Burkina Faso | 13/07/2014 | Lire l'article original

Sur environ 800 cas détectés, le virus Ebola a déjà tué près de 500 personnes. C’est ce qui est ressorti de la rencontre de la représentante-résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), au Burkina Faso, Dr Djamila Cabral, avec le ministère burkinabè de la Santé. C’était lors de la réunion de cabinet dudit ministère, le vendredi 11 juillet 2014 à Ouagadougou. Sur 750 cas dus au virus Ebola, à la date du 3 juillet dernier, l’on enregistre 500 décès. Cette situation devient de plus en plus inquiétante et même alarmante et place ainsi ce virus, au premier rang des préoccupations sanitaires.

La fièvre Ebola est devenue ainsi une grande menace pour toute la région ouest-africaine. D’où la rencontre d’urgence de l’OMS les 2 et 3 juillet 2014 à Accra, au Ghana avec les ministres et les cadres de la santé des pays affectés et des Etats limitrophes comme la Guinée, la Sierra Leone, le Liberia, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Mali, le Sénégal et l’Ouganda. A ce conclave, ils ont fait cas de leurs inquiétudes quant au caractère virulent et l’incapacité d'un seul Etat d’y faire face. De retour de cette rencontre, la représentante de l’OMS, Djamila Cabral, a rappelé lors d'une réunion de cabinet avec le ministère de la Santé, le 11 juillet 2014 à Ouagadougou, que l’épidémie a commencé au mois de mars 2013, en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Pour le moment, ce sont toujours les trois seuls pays qui sont affectés. C’est une épidémie très grave et qui se répand très facilement. Elle se transmet par le simple contact direct, par contact direct avec du sang, des liquides organiques ou des tissus de personnes ou d’animaux infectés. Sans signes spécifiques, l’infection à Ebola se manifeste comme les autres maladies courantes avec des maux de tête, des malaises, des diarrhées, donc difficilement détectables. «Ce sont des signes ou des symptômes courants, bien semblables aux maladies habituelles, mais assez graves», a déploré Dr Cabral.

C’est pourquoi, selon elle, il est impérieux de mettre l’accent sur l’information et la sensibilisation. Elle a estimé qu’il faut intensifier ces actions en faveur du personnel soignant afin qu’il soit vigilant pour détecter les vrais cas. Selon les autorités sanitaires burkinabè, aucun cas n’a encore été signalé. Mais, selon la représentante de l’OMS, pour l’instant, ce sont toujours les 3 pays qui sont touchés par la maladie, même si elle a reconnu que le risque zéro n’est pas au Burkina. Ce risque se justifie par sa proximité avec les foyers existants. Toutefois, le ministère de la Santé n’attend pas les bras croisés. C’est pourquoi, dès le début de cette épidémie, il a adopté des stratégies de riposte, à travers un plan de préparation et de riposte. Avec le soutien de l’OMS, des kits de protection ont déjà été pré-positionnés dans les régions sanitaires. «On continue de travailler ensemble pour avoir le maximum d’informations et d’équipements adéquats pour y faire face en cas d’alerte», a- t- elle mentionné. Pour renforcer la surveillance de cette infection, l’OMS aide les pays à préparer la riposte. «On a créé un bureau régional à Conakry qui coordonne les actions des trois pays affectées », a fait savoir la représentante de l’OMS. Elle a confié que l’OMS est en train de redéployer du personnel pour identifier des cas dans les localités touchées. Comment cette maladie s'est infiltrée actuellement en Afrique de l’Ouest quant on sait qu’elle a été maîtrisée en Afrique centrale ? Dr Cabral a relevé que des hypothèses pointeraient la migration des chauves-souris mais des études sont en cours pour comprendre l’arrivée du virus en Afrique de l’Ouest.

A l’en croire, des vaccins sont en étude. Mais pour l’instant, aucun vaccin n’est disponible, aucun médicament n'est à mesure de prévenir ou de traiter cette maladie. C’est pourquoi, selon elle, le meilleur moyen de lutte demeure la prévention à travers les actions d’informations et de sensibilisation pour identifier et isoler les foyers à risques.

Mariam OUEDRAOGO

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