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Revue de presse de Santé tropicale

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Sérologie - Malgré la multiplication des centres de conseil dépistage volontaire : les Sénégalais ne se pressent toujours pas

Le quotidien | Sénégal | 17/07/2014 | Lire l'article original

Le dépistage volontaire pour connaître son statut sérologique reste très problématique au Sénégal. Malgré les moyens mis à disposition pour multiplier les centres de conseil dépistage volontaire un peu partout dans le pays, le rythme de dépistage demeure lent. Dans le cadre de la convention qui nous lie avec le Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Le Quotidien rappelle le dispositif mis en place depuis 2000 pour encourager le dépistage volontaire.

Au Sénégal, 60% des nouvelles infections sont enregistrées chez les couples stables, c’est-à-dire les femmes et les hommes en union. Ce qui est assez inquiétant vu que les risques de contamination sont encore plus grands chez celui qui multiplie les partenaires sans se protéger. Il est pourtant connu de tous que la meilleure façon de se protéger, c’est de se dépister tôt et d’adopter dans la foulée des comportements responsables.

Le paradoxe au Sénégal, c’est que malgré la multiplication des centres de conseil dépistage volontaire, les populations actives sexuellement ne se pressent pas du tout pour se faire dépister. Alors que le conseil dépistage volontaire présente un intérêt pour les personnes aussi bien séropositives que séronégatives, car il permet de promouvoir le changement de comportements, de faciliter l’accès aux services de prévention pour les séronégatifs, d’élever la perception de la vulnérabilité des clients face au VIH ou encore de faciliter la référence précoce vers les services de soin et soutien, notamment l’accès aux traitements par les Antirétroviraux (Arv).
Selon des informations de la Divion de lutte contre le Sida (Dlsi) du ministère de la Santé et de l’action sociale, le Sénégal a très tôt mis en place un dispositif de prévention du Sida, en promouvant l’implantation des centres de conseil dépistage volontaire. Le premier des centres de conseil a été même installé en 2000. Puis, il y a eu l’intégration du centre de dépistage volontaire dans le paquet de services des laboratoires des hôpitaux et centres de santé à partir de 2003, ensuite l’initiation des stratégies novatrices, notamment des stratégies avancées en 2005, avant de voir l’intégration du conseil dépistage volontaire dans les centres médicaux des forces armées. Bref, tout un dispositif a été mis en place pour inciter les populations de manière générale à connaître leur statut sérologique.
En termes de chiffres, la Division de lutte contre le Sida fait état de l’intégration du conseil dépistage volontaire dans 11 centres de conseil pour adolescents (Cca) en collaboration avec le Programme de promotion des jeunes (Ppj), l’intégration du conseil dépistage volontaire dans le paquet de services de 78 postes de santé, 190 sites de conseil dépistage volontaire en 2007 dont : 15 Centres de dépistage volontaire anonyme (Cdva), 8 Centres de conseil pour adolescents (Cca), 89 Services de conseil dépistage volontaire (Sdv), 78 postes de santé. Ce qui avait comme effet le dépistage de 93 mille 055 personnes en 2007. Il y a eu également, durant cette même année, l’intégration du conseil dépistage volontaire dans les trois (3) nouveaux districts de Tamba­counda, à savoir Saraya, Maka Coulibanta et Dianké Makha. Ces dernières années, beaucoup d’efforts ont été réalisés par le Conseil national de lutte contre le Sida en mettant à disposition de nouveaux centres de conseil dépistage volontaire, mais le rythme de dépistage volontaire est toujours lent, alors qu’il faut nécessairement passer par cette étape pour prétendre pouvoir maîtriser l’évolution de la maladie.

Écrit par Aly FALL

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