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Cameroon tribune | Cameroun | 23/02/2006 | Lire l'article original
La suite sera forcément moins ardue. Rassemblées au sein de l’association Synergies africaines contre le sida et les souffrances, les premières dames du continent sont vite convaincues de l’importance d’un centre de cette envergure et pèsent de leur poids. D’autant plus que le sida ne cesse sa progression sur le continent. D’autres partenaires seront enrôlés de la même sorte. Notamment l’université de Rome Tor Vergata, avec à la clé l’expertise du brillant immunologue Vitorio Colizzi. A la fin, c’est véritablement un cadre de classe internationale qui est ainsi offert à l’Afrique. Il est synonyme d’entrée dans la course au vaccin, avec les moyens intellectuels, techniques, et matériel qu’il faut.
Avec l’inauguration ce matin du Centre international de référence pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida, la première dame camerounaise pose également un autre acte significatif de son combat pour faire reculer le VIH. Le projet qui a connu l’adhésion et même le soutien des plus grandes sommités en matière de lutte contre le sida, a, dans tous les cas, vocation à améliorer la prévention contre l’infection à VIH. Mais aussi la vie des personnes vivant avec le virus.
C’est autour de cette mission fondamentale qu’il convient de situer l’importance de l’infrastructure qui entrera officiellement en fonction ce 23 février. Elle matérialise une réaction de plus face à un mal qui n’a cessé de progresser et de décimer les familles africaines, depuis deux décennies. Au Cameroun par exemple, les derniers chiffres restent préoccupants. Ils révèlent notamment d’importants dommages au sein des populations vulnérables que constituent les jeunes, les femmes et les déshérités.
A titre d’exemple, la dernière enquête démographique et de santé (EDS III) réalisée au Cameroun il y a deux ans, a révélé que le taux de prévalence chez les femmes de 15 à 49 ans est de 6,8% contre 4,1% chez les hommes des mêmes tranches d’âge. Le chiffre se situe de toute façon au dessus de la moyenne nationale (5,5%). Chez les jeunes, les motifs d’inquiétude sont tout aussi nombreux : une personne infectée sur trois a entre 15 et 39 ans.
Mais Chantal Biya n’a pas attendu ces développements. Depuis 1994, la première dame avait déjà ouvert ses chantiers de solidarité. Une solidarité exprimée non seulement à l’endroit des personnes touchées par ce qu’on appelle communément " la maladie du siècle ", mais aussi tous les autres qui n’ont pas été spécialement gâtés par la vie ou qui sont dans leur quotidien exposés à toutes sortes de menaces. Handicapés, orphelins, femmes rurales, familles démunies, victimes de catastrophes… ont depuis une décennie profité de la générosité de Mme Biya.
La naissance en 2002, sous l’impulsion de la première dame camerounaise, de l’association des premières dames, Synergies africaines contre le sida et les souffrances, est venue élargir le champ de cette action sociale. En lui donnant une dimension internationale, réaffirmée ce jour avec l’entrée en service du centre de recherche, où il est prévu que les chercheurs du monde entier se rencontrent pour échanger ensemble, et faire reculer la pandémie du VIH/Sida qui arrache à l’Afrique, les fils valeureux censés amener le développement du continent.
Yves ATANGA
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