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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 18/07/2014 | Lire l'article original
Dans un communiqué de presse conjoint Commission européenne-Unicef parvenu à notre Rédaction, le chef de l’unité Afrique centrale, Soudan et Sud-Soudan d’ECHO, André Koulaimah, déclare qu’« il est essentiel de poursuivre nos efforts communs dans la réponse aux urgences, afin de permettre à tous les enfants de grandir dignement et de réaliser leur potentiel, en particulier dans les zones touchées par les cirses ».
A noter que la RRMP, cogérée par l’Unicef et OCHA (organisation humanitaire), est un outil d’évaluation des besoins humanitaires, et de réponse rapide et multisectorielle, en faveur de populations en situation de crise, dont ECHO est le premier donateur. Ce partenariat renouvelé contribuera, assure le communiqué, à atteindre plus de 1,21 million de personnes, à travers des analyses multisectorielles et un soutien d’urgence dans les domaines de la santé, des articles ménagers essentiels, de l’eau, de l’assainissement et de l’éducation en situation d’urgence. Les actions cibleront les enfants et leurs familles affectées par un déplacement ou un retour résultant d’un conflit armé, d’une catastrophe naturelle ou d’une épidémie de choléra.
Depuis février 2012, rappelle le document, les activités cumulées du RRMP ont atteint plus de 4,1 millions de bénéficiaires, au Nord-Kivu, Maniema, Sud-Kivu, Province Orientale et Katanga. Le document poursuit : « En 2013, l’assistance RRMP a représenté 60% de l’ensemble de l’assistance en articles ménagers essentiels dans les provinces ciblées et en mars 2014, on estimait à 2,63 millions le nombre de personnes déplacées à l’intérieur de la République démocratique du Congo, essentiellement dans les provinces de l’Est et au Katanga, touchées par les conflits armés ».
Selon la représentante de l’Unicef en RDC, Barbara Bentein, la RDC se trouve à une période charnière : la mortalité des enfants de moins de 5 ans a chuté de 30% depuis 2007, mais la vie de beaucoup d’entre eux reste affectée par les situations de crises, liées aux violences ou à des vulnérabilités structurelles. « Tous les enfants doivent pouvoir jouir de leur droit à la survie, à une croissance adéquate et à un développement harmonieux », a-t-elle insisté.
La réponse rapide aux crises nutritionnelles intervient dans les zones de santé où le taux de malnutrition aiguë excède les seuils d’urgence. Ce partenariat renouvelé permettra de traiter au moins 15 000 enfants de moins de 5 ans atteints de malnutrition aiguë sévère et de poursuivre le mécanisme de réponse rapide. Lequel, relève le communiqué, a déjà permis de traiter en urgence plus de 26 000 enfants, de juin 2013 à mai 2014.
Pour rappel, en 2013, 257 000 cas de malnutrition aiguë sévère ont été pris en charge, avec le soutien, entre autres, d’ECHO, soit 13% du nombre estimé d’enfants affectés cette année-là. Ce nouveau partenariat est extrêmement bienvenu en RDC où 1,9 million d’enfants de moins de 5 ans sont affectés par la malnutrition aiguë sévère, qui peut être fatale si elle n’est pas prise en charge rapidement.
La réponse rapide aux crises nutritionnelles a trois composantes : la surveillance nutritionnelle des groupes vulnérables (enfants de moins de 5 ans, femmes enceintes et allaitantes) via le système de surveillance du Programme national de nutrition (PRONANUT), le traitement des cas de malnutrition aiguë sévère dans les zones d’urgence par l’ONG COOPI (Cooperazione internazionale) et la coordination des interventions, rappelle-t-on.
Écrit par FL NL-NS
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