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Sidwaya | Burkina Faso | 21/07/2014 | Lire l'article original
Les participants à la 1re session de l’année 2014 du Conseil national de concertation en nutrition (CNCN) ont fait le point des avancées de la lutte à la date de la dernière session (19 décembre 2013) et passé en revue les différentes initiatives déjà prises ou à entreprendre. Cadre d’échanges des acteurs des spécialistes de la nutrition, il a été une aubaine pour le ministre de la Santé, Léné Sebgo qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, de rappeler que le Burkina Faso s’est engagé en 2013 à réduire la malnutrition chronique de 40%. Mais également de signer le pacte de la nutrition pour la croissance.
Devenue un problème de santé publique, la malnutrition chronique touche environ 180 millions d’enfants de moins de 5 ans dans le monde et plus d’un million d’enfants au Burkina Faso en particulier. Pour inverser la tendance, de multiples efforts sont déployés par le gouvernement burkinabè et ses partenaires. Au nombre des acquis engrangés, a dit le ministre, il y a la baisse des prévalences de la malnutrition aigüe chez les enfants de la tranche d’âge citée. «II faut capitaliser les acquis engrangés et travailler davantage à renforcer les initiatives actuelles afin de respecter les engagements», a-t-il affirmé. Et pour cela, il a souhaité la poursuite de l’élaboration et la mise en œuvre (depuis 2012) du plan de soutien et de résilience pour les populations vulnérables qui prend en charge des cas de malnutrition aigüe modérée et sévère et la prévention de la malnutrition chez les enfants de 6 à 23 mois.
Le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), Marc Rubin, a affirmé l’adhésion totale des Partenaires techniques et financiers (PTF) aux actions et réformes engagées par le gouvernement.
«Des informations de source sûre et fiable, renforcées par les conclusions de différentes missions conduites par des organisations et agences nationales et internationales, m’exhortent à féliciter le gouvernement du Burkina Faso, à congratuler tous les acteurs de terrain… pour les bons résultats et avancées engrangés en 7 mois», a-t-il fait savoir. L’atelier national multisectoriel de planification pour la réduction du retard de croissance, le plaidoyer du Réseau des parlementaires pour les droits de l’enfant (REPRODEN) auprès du gouvernement, la validation et l’adoption d’un plan de passage à l’échelle des pratiques optimales de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, sont autant d’efforts déployés pour la réduction de la malnutrition au «pays des Hommes intègres», a souligné par M. Rubin. Cependant, a-t-il déclaré, le pays a toujours besoin de renforcer les mécanismes de coordination pour améliorer les instruments mis en place pour la nutrition. D’où son appel à la clarification des rôles et des liens entre le CNCN et les autres cadres de concertation impliqués dans la nutrition.
En rappel, le Conseil national de concertation en nutrition (CNCN), créé par décret le 10 janvier 2008, est un cadre de concertation et d’aide à la décision en matière de nutrition.
Habibata WARA, Jérémie OUEDRAOGO
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