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Revue de presse de Santé tropicale

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Le pays | Burkina Faso | 28/07/2014 | Lire l'article original

1569 agents de santé ont prêté serment et ont reçu leurs diplômes le vendredi 25 juillet 2014 à l’Ecole nationale de santé publique (ENSP). Ce contingent est composé de 115 garçons et filles de salle, 283 agents itinérants de santé, 15 accoucheuses auxiliaires, 55 accoucheuses brevetées, 320 infirmiers brevetés, 399 infirmiers diplômés d’Etat, 294 sages-femmes et maïeuticiens d’Etat, 6 préparateurs d’Etat en pharmacie, 7 manipulateurs d’Etat en électroradiologie médicale, 23 technologistes biomédicaux, 14 adjoints des cadres hospitaliers, 18 gestionnaires des hôpitaux et 20 techniciens d’Etat du génie sanitaire.

«Servir partout où il y a des hommes», c’est le nom de baptême de ces promotions parrainées par le président de la Commission de l’UEMOA, Cheickhe Hadjibou Soumaré. A l’occasion de la cérémonie de prestation de serment, son représentant, le commissaire Guy Amédée Ajanohoon a félicité ses filleuls pour le choix du nom de baptême. «Je salue le choix de ce nom de baptême qui laisse entrevoir votre détermination à travers toutes les frontières réelles ou supposées et à briser tout ce qui peut vous empêcher d’être au service des hommes et femmes où qu’ils se situent », a-t-il indiqué. Abondant dans le même sens, le ministre de la Santé, présent à la cérémonie, a estimé que pour mériter cette appellation, la promotion doit cultiver l’excellence, la loyauté, la serviabilité et le travail sous pression. « Vous ne le serez pas tant que vous n’aurez pas ramené le sourire à cette personne en détresse et qui compte sur votre professionnalisme pour recouvrer la santé», a-t-il conseillé.Quant à la directrice générale de l’ENSP, Dr Martine Bonou/Bationo, elle a relevé sa satisfaction pour les lauréats qui «ont mérité leurs diplômes». Elle a également rappelé que l’instauration de l’examen unique qui a concerné 2029 candidats, toutes filières confondues, a permis de garantir la qualité de la formation de ces catégories professionnelles. La directrice générale a en outre rappelé que l’ENSP vient en tête du classement général de cet examen unique. « Les premières des filières de formation concernées par l’examen sont de l’ENSP, sauf la filière Agents itinérants de santé (AIS), ce qui vient confirmer une fois de plus que l’ENSP demeure leader, une référence dans le domaine de la formation des personnels paramédicaux et sages-femmes / maïeuticiens d'Etat», a laissé entendre Martine Bonou.

Par ailleurs, le représentant des élèves sortants, Bernard Ouédraogo, a souligné que le taux de réussite pour ces promotions est de 87%. Un taux qui, à son avis, est lié à la qualité de l’enseignement dispensé à l’ENSP. Il a indiqué que les nouveaux agents sont prêts à servir avec dévouement la population dans les règles de l’éthique et de la déontologie de leur profession.

Bernard Ouédraogo a cependant formulé des doléances à l’endroit de la directrice générale de l’ENSP et du ministre de la Santé, Léné Sebgo. Il a souhaité la construction d’infrastructures sportives pour les étudiants, le renforcement des travaux pratiques et dirigés, l’augmentation de la capacité d’accueil de l’école et la suppression de l’examen de fin d’études pour les spécialistes. Il a également suggéré le relèvement du niveau de recrutement des infirmiers diplômés d’Etat et sages-femmes/ maïeuticiens d’Etat au BAC ainsi que la mise en œuvre du système LMD à l’ENSP.

Diane OUEDRAOGO
Louise Miaba LOMPO
(Stagiaires)

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