En effet, la logique voudrait que ce soit les organes de l’UA qui soient les premiers à sonner l’alerte dès les premiers cas. Mais hélas, l’Union a laissé jouer l’appel à la communauté internationale. Ce qui donne l’impression que le continent n’a pas d’autre choix que de compter sur la charité et la magnanimité de la communauté internationale pour survivre à ses maux.

Et pourtant, un simple appel à la solidarité entre les Etats africains eux-mêmes aurait certainement contribué à inverser la courbe de décès provoqué par le virus. Surtout dans des pays qui sortent de conflit et/ou de crise et qui n’ont pas toujours les armes sanitaires pour prendre en charge les cas déclarés au début.

Aujourd’hui, l’UA arrive avec plus de 2000 morts et plus de 4000 victimes de retard. Espérons que son injonction à rouvrir les frontières sera tout de même entendue par les Etats qui, par peur ou par désarroi, ont préféré protéger leurs cases au grand dam d’une bonne vieille solidarité africaine visiblement inopérante face à la panique d’Ebola.

Bark Biiga

Lire l'article original