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Fasozine | Burkina Faso | 04/09/2014 | Lire l'article original
En réunissant des experts cette fin de semaine à Genève en Suisse, l’institution onusienne veut accélérer la riposte en proposant huit traitements et deux vaccins expérimentaux à valider rapidement. Mais pour les victimes africaines dont le nombre continue de s’accroître, il faudrait encore scruter le ciel jusqu’à la fin de cette année. Ce qui ne fera que jouer sur l’angoisse généralisée qui entoure la maladie.
Car, au lieu de sensibiliser les populations à observer les mesures d’hygiène qui permettent de minimiser, un tant soit peu, la propagation du virus, certains gouvernements ont privilégié la fermeture des frontières avec les voisins déjà atteints. Une mesure qui n’empêche aucunément des personnes malades de passer d’un pays à l’autre et de faire monter ainsi la fièvre d’une panique déjà insupportable.
Dans la longue attente qui précède la promesse faite par l’OMS, on pourrait par exemple généraliser les lavements systématiques des mains à l’eau de javel dans tous les pays de l’Afrique de l’Ouest. Et commencer déjà à faire passer le message des bonnes attitudes à prendre à l’intention des élèves qui vont bientôt reprendre le chemin de l’école dans la plupart des pays. Pour l’Afrique, ce sera déjà un pas important dans le sens de la riposte contre Ebola.
Bark Biiga
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