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Revue de presse de Santé tropicale

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Virus Ebola à Boende : l’ONU répond à l’appel du gouvernement en débloquant 1,5 million Usd

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 28/08/2014 | Lire l'article original

L’appel lancé en début de semaine par le gouvernement pour contrer de toute urgence le virus Ebola, signalé dans la province de l’Equateur, a été entendu par les partenaires extérieurs. Les Nations unies, via sa mission en RDC (Monusco), viennent de répondre favorablement en débloquant un montant de 1,5 millions Usd.

Les Nations unies ont déjà débloqué 1,5 million Usd pour aider la République démocratique du Congo à lutter contre l’épidémie d’Ebola qui la frappe, et pourraient rapidement doubler cette somme, a indiqué hier mercredi à Kinshasa la Monusco.

« Au niveau du système des Nations unies [...], un million et demi [de dollars est] déjà disponible », a déclaré Carlos Araujo, porte-parole par intérim de la Monusco, au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.

Cette somme a été débloquée par un fonds déjà financé réservé pour les situations d’urgence, a précisé M. Araujo.

« Un autre million et demi est en train d’être demandé à un mécanisme de financement » onusien qui « répond aux besoins humanitaires » dans le monde entier, a-t-il ajouté.

Le Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) a déjà mis à disposition des autorités congolaises 200.000 Usd, et le Programme des Nations unies pour le développement a demandé le déblocage d’un montant égal, a encore indiqué le porte-parole.

Pour lutter contre l’épidémie de fièvre Ebola qui a fait 13 morts depuis le 11 août dans une région reculée et enclavée de la province de l’Equateur, dans le Nord-Ouest du pays, les autorités congolaises ont demandé lundi l’aide de la communauté internationale.

Le gouvernement de Kinshasa a estimé les besoins à 4,5 millions Usd, dont 2 millions immédiatement.

M. Araujo a dit avoir « espoir » qu’une réponse « très rapide » soit donnée à cet appel. « La Monusco va soutenir le gouvernement sur un plan logistique », a-t-il ajouté.

La Mission a reçu une demande en ce sens des autorités, a-t-il précisé. Celle-ci doit encore être détaillée mais la Monusco s’apprête a priori à fournir une aide en matière de transports, et fourniture de tentes et de nourriture.

Les autorités congolaises estiment que l’épidémie d’Ebola en RDC est distincte de celle qui a fait plus de 1.400 morts depuis le début de l’année au Liberia, en Guinée, en Sierra Leone et au Nigeria, pays avec lesquels le Congo n’a aucune frontière commune.
Défi et chance pour la RDC

L’enclavement de la zone du nord-ouest de la République démocratique du Congo touchée par le virus Ebola est à la fois un défi et une chance pour ce pays: elle complique le déploiement médical mais limite aussi considérablement la progression de la maladie.

Par rapport à ce qui se passe dans les Etats d’Afrique de l’Ouest touchés par l’épidémie de fièvre Ebola qui a fait plus de 1.400 morts depuis le début de l’année, « en RDC, la logistique est un grand défi », témoigne Jeroen Beijnberger, coordinateur médical pour Médecins sans frontières (MSF) au Congo.

« On se concerte avec différents partenaires pour acheminer matériel de protection, de soin et des médicaments », ajoute-t-il.

Grande comme cinq fois la France, la RDC est un des pays les moins développés au monde et manque cruellement d’infrastructures.

Les autorités congolaises ont annoncé dimanche que 13 personnes mortes depuis le 11 août avaient été victimes du virus Ebola dans un secteur reculé du territoire de Boende, ville de la province de l’Equateur située à 800 km environ au nord-est de Kinshasa.

« Vu l’enclavement de la région, il n’y a pas eu de contact entre les personnes [contaminées en RDC] et toute personne ayant vécu en Afrique de l’Ouest », affirme à l’AFP le ministre de la Santé congolais, Felix Kabange Numbi, pour qui il n’y a aucun lien entre les deux épidémies.

« Etant donné les difficultés d’accès à la zone », le transport des équipes et du matériel « est un défi », reconnaît aussi Eugène Kabambi, chargé de communication pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Kinshasa.

Les services aériens de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) « ne desservent même plus Boende », explique-t-il. Il faut « négocier avec des petits transporteurs ».

Et une fois arrivé à Boende par les airs, il reste du chemin à faire en pleine forêt équatoriale. « Par voie de route (une mauvaise piste en terre battue), il faut traverser plusieurs rivières », ajoute M. Kabambi. En l’absence de ponts, il y a des bacs, mais la traversée des cours d’eau peut rapidement tourner à l’aventure, précise-t-il.

Leçons du passé

Déjà présents sur les lieux depuis la semaine dernière avec des observateurs spécialistes en épidémiologie, MSF et l’OMS souhaitent renforcer leur présence d’ici à la fin de la semaine avec l’envoi d’équipes médicales pour aider le gouvernement à prendre en charge les patients et à contrôler l’épidémie.

Mais du côté de l’OMS, on indique que ces renforts ne pourraient arriver qu’en début de semaine prochaine.

S’il est difficile de rallier la zone de l’épidémie, il l’est également d’en sortir, et cela joue en faveur de la lutte contre la propagation de l’épidémie qui, pour l’instant semble rester circonscrite à une centaine de kilomètres carrés, mis en quarantaine depuis dimanche.

« Le point positif en RDC c’est que le pays n’en est pas à sa première épidémie d’Ebola. La situation est différente par rapport à l’Afrique de l’Ouest : le virus n’est pas présent dans les grandes villes et les centres urbains », dit M. Beijnberger.

Le virus Ebola a été découvert en 1976, en RDC, et le pays en est aujourd’hui à sa septième épidémie. Les autorités ont beaucoup appris, estime M. Kabambi, notant qu’Ebola fait ici « partie des maladies à déclaration obligatoire ».

« Toutes les zones de santé sont sensibilisées et la surveillance épidémique est très renforcée », ce qui permet autant que faire se peut d’agir rapidement, rappelle M. Kabambi.

Historiquement, « il n’y a jamais eu de grande ville ou de grand centre urbain touché dans le pays », ajoute-t-il.

L’épidémie actuelle est « comme les six autres que nous avons connues », assure M. Kabange, promettant que les autorités vont tout faire pour y mettre un terme aussi vite que possible.
La VSV lance un appel à une mobilisation planétaire

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) dit avoir appris avec « vives inquiétudes » la confirmation par le ministre de la Santé publique, Félix Kabange Numbi, de l’existence de la fièvre hémorragique à virus d’Ebola dans le secteur de Djera, situé à 25 km de Boende-centre, soit à 600 km de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur et à 1 200 km de la ville de Kinshasa.

Il revient à la VSV, indique le communiqué, que le bilan provisoire ferait état de treize (13) morts dont cinq (5) agents de santé, onze (11) personnes malades placées en isolement et plus de quatre-vingts (80) cas potentiels identifiés et suivis par une équipe spécialisée.

A ce sujet, la VSV salue le train des mesures préventives déjà arrêtées par le gouvernement congolais en vue de lutter contre la propagation de l’épidémie d’Ebola à travers le pays.

Parmi les mesures préventives, il convient de relever entre autres de : respecter des règles d’hygiène, éviter tout contact avec les personnes malades, éviter tout contact avec les effets des’ personnes malades, se laver correctement avec du savon là où il y en a ou avec de la cendre, éviter tout contact avec le sang, les larmes et les sécrétions corporelles (urines, vomissement, diarrhée,…) des personnes malades ou suspectes.

Face à l’urgence et l’impérieuse nécessité de contrer efficacement cette épidémie, il sied de noter qu’un appel de fonds du gouvernement à ses partenaires tant nationaux qu’internationaux a été lancé par le ministre de la Santé Publique pour stopper toute propagation de cette épidémie combien redoutable.

Eu égard à ce qui précède, la VSV a formulé une série de recommandations. Au gouvernement, la VSV l’appelle à sensibiliser par les multimédias et même les mégaphones toute la population dans différents quartiers et localités à travers le pays sur les différents symptômes de l’épidémie, modes de transmission, les mesures préventives susceptibles d’éviter la contamination et la propagation du virus d’Ebola. Il également que le gouvernement devait mettre à la disposition du personnel médical des moyens conséquents en vue de lutter efficacement contre la fièvre hémorragique, la RDC ayant, note-t-elle, « une expérience avérée en la matière ».

La VSV lance aussi un appel pressant aux Nations Unies et d’autres partenaires au développement à qui elle demande d’agir rapidement et efficacement en apportant leur expertise et contributions tant financières que matérielles, pour contenir et arrêter toute propagation de l’épidémie d’Ebola en RDC et en Afrique de l’Ouest.

LP

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