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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 27/09/2014 | Lire l'article original
Le problème de la malnutrition se pose avec acuité en République démocratique du Congo (RDC). Selon l’étude sur la priorisation et analyse du coût/efficacité de différents scénarios de passage à l’échelle des interventions nutritionnelles en RDC, il ressort que la prévalence de la malnutrition chronique n’a presque pas changé depuis 2001. Les enfants, note cette étude, deviennent malnutris pendant les mille premiers jours de vie, fait remarquer l’Agence d'information d'Afrique centrale.
Pour voir dans quelle mesure changer cette tendance, les experts de différents secteurs de la vie nationale et ceux de différents organismes internationaux viennent de mettre en place un plan multisectoriel qui va impliquer tous les secteurs tels que l’agriculture, la santé, le genre, la justice et tant d’autres. Sans oublier l’implication des agences des Nations unies et autres ONG œuvrant dans la promotion de la nutrition. C’était à l’issue d’un atelier de consultation sur la préparation du plan stratégique multisectoriel de nutrition au siège de l’Unicef à Kinshasa.
Cet atelier, organisé par l’Unicef, avait pour but de mettre en place un plan susceptible de donner une réponse à la situation nutritionnelle à laquelle la RDC est confrontée depuis plusieurs années.
La lutte contre la malnutrition nécessite une synergie et une multisectorialité dans les différentes interventions à mener sur le terrain. Pour ce faire, un comité de pilotage a été constitué en vue de réfléchir sur le scenario de mise à l’échelle la plus adaptée, sur la mobilisation de l’appui technique pour l’élaboration du plan stratégique budgétaire assorti du cadre commun des résultats, sur la vulgarisation du plan stratégique et l’organisation d’une table ronde pour le financement du plan stratégique pour la nutrition. Ce comité de pilotage comprend le Programme national de nutrition, l’Unicef, le Pam, les ONG, les bailleurs, le Fida et les points focaux.
Présentant les résultats préliminaires de l’étude sur la priorisation et analyse du coût/efficacité de différents scenarios de passage à l’échelle des interventions nutritionnelles en RDC, Max Mattern, consultant à la Banque mondiale à Washington, a fait savoir que la prévalence de la malnutrition chronique n’a presque pas changé depuis 2001.
La même étude propose trois types généraux d’interventions spécifiques pour lutter contre la malnutrition. Il s’agit du changement de comportement, des micro-nutriments et le déparasitage et, enfin, la prise en charge de la malnutrition aiguë. L’étude a, par ailleurs, démontré que les investissements dans la nutrition augmentent la productivité économique à travers un renforcement du capital humain.
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