Le Service national de l’éducation et de l’information pour la santé (Sneips), a abrité hier lundi 29 septembre, la célébration de la journée mondiale du cœur axée sur le thème « s’occuper du cœur depuis l’enfance ». A cet effet le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Idrissa TALLA, a invité les chefs de famille à considérer les aspects de prévention et de prise en charge depuis le jeune âge.

Le thème de cette journée « s’occuper du cœur depuis l’enfance » revêt toute son importance car mettant l’accent sur l’impérieuse nécessité de considérer les aspects de prévention et de la prise charge depuis le jeune âge. C’est ainsi que le directeur de la lutte contre la maladie, Dr Idrissa TALLA, a fait son plaidoyer lors de la célébration de la journée mondiale du cœur, hier, sur le thème « s’occuper du cœur depuis l’enfance ».

Selon le Dr TALLA, les pathologies cardiaques, deviennent de plus en plus préoccupantes. Elles s’inscrivent dans le fardeau des maladies non transmissibles constituées par le diabète, les cancers entres autres et les maladies respiratoires chroniques. « Cette situation justifie amplement la nécessité de mettre l’accent sur la prévention primaire et la prise en charge précoce de toutes les maladies non transmissibles », a préconisé Dr TALLA.

Et de poursuivre qu’une véritable politique de prévention et de prise en charge tout comme la connaissance de la prévalence des facteurs de risque dans la population sont autant de questions à maitriser pour mieux combattre ces maladies cardiovasculaires. Le directeur de la lutte contre la maladie de faire remarquer que leur stratégie de prévention compte cibler la lutte contre les causes de l’obésité, les mauvaises habitudes alimentaires, la consommation du tabac et le manque d’exercice physique qui constituent les principales causes des maladies cardiovasculaires. Et le directeur de la maladie de renchérir « ces mesures seront complétées par un plan intégré et multisectoriel dont la rédaction est en cours ».

Par ailleurs le Pr Serigne Abdou Ba, président de la société sénégalaise de cardiologie, a souligné que “quand on a qu’un seul cœur qui nous supporte pour toute la vie, il faut s’en occuper sainement”. Et d’ajouter ; « c’est pourquoi l’objectif est d’avoir des enfants et des adultes sains dans un environnement sain afin de réduire la mortalité cardiovasculaire dont les études effectuées en 2004 ont révélé un taux de 7,5 sur 1000 personne au Sénégal.

« Il faut que les gens arrêtent d’utiliser trop de sucre, d’huile, de gras avant d’appeler à une pratique de sport. Le Pr Ba a également suggéré les chefs de famille à inculquer aux enfants une bonne alimentation et à ne pas se laisser emporter par les publicités mensongères». Il a exhorté pour conclure à plus d’engagement de la part des populations et du coté de l’Etat afin d’agir en amont dans le cadre de la prévention contre les maladies cardiovasculaires qui constituent la deuxième cause de décès au Sénégal et la première cause de décès chez l’adulte.

Djibril KAYENTAO

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