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Résurgence de la tuberculose : le Sanatorium de Makala : un souvenir lointain !

Le phare online | Congo-Kinshasa | 08/10/2014 | Lire l'article original

L’un des centres hospitaliers qui faisait la fierté de la capitale vers les années 60-80, à savoir le Sanatorium de Makala n’existe plus que de nom pour ceux qui l’avaient connu. Non seulement, il a été débaptisé pour devenir un hôpital général de référence à l’instar d’autres situés ici à Kinshasa et dans la plupart des chefs-lieux des provinces du pays. Mais en plus, les alentours de ce centre ont été lotis, notamment la petite forêt peuplée des arbres qui permettait aux malades d’oxygéner leurs poumons et donnaient une physionomie particulière à ce site.

En lieu et place de cette forêt, ce sont des habitations privées qui ont surgi de la terre avec ce que cela comporte comme désagrément. Notamment la présence des bars, petits marchés et boutiques déversant un vacarme bruyant et assourdissant le jour comme la nuit. Créant ainsi un climat désagréable pour les malades privés du repos dont ils ont pourtant besoin pour leur guérison.

Comme indiqué, le sanatorium a été conçu comme un centre hospitalier spécialisé dans le traitement des malades souffrant de la tuberculose et autres symptômes affectant les poumons. Ce sanatorium de Makala avait été construit pour répondre à ce besoin, ce qui fait que les personnes souffrant de la tuberculose et autres maladies des poumons accouraient des quatre coins cardinaux de la République et même des Etats voisins pour bénéficier des soins appropriés leur administrés par des spécialistes en ce domaine.

Outre sa fonction de centre des soins, le Sanatorium de Makala servait aussi de site touristique pour des visiteurs de marque tout comme de centre de recherche pour d’éminents scientifiques provenant des universités et instituts supérieurs du pays, des Etats voisins et d’ailleurs.

Certes, la banalisation du Sanatorium s’est observée au lendemain de sa transformation en un hôpital général de référence qui a commencé à admettre tous ceux qui souffrent de n’importe quelle maladie. Réduisant ainsi très sensiblement la place jadis réservée aux malades souffrant de la tuberculose et d’autres symptômes affectant les poumons. D’où la disparition totale de cette appellation de Sanatorium dans l’imagerie populaire à l’exception de ceux qui l’avaient connu à l’époque de sa splendeur.

Des tuberculeux dans la rue : risques de contagion

La disparition du Sanatorium de Makala a eu comme conséquences immédiates et dangereuses la divagation des malades souffrant de la tuberculose à travers toutes les rues et avenues de la Ville. Une menace sérieuse de contamination qui plane sur les habitants de Kinshasa, étant donné qu’à l’époque où ce centre était opérationnel, toute personne présentant des signes évidents de la tuberculose devait être obligatoirement internée au Sanatorium jusqu’à sa guérison totale pour éviter de contaminer les membres de sa famille, les voisins et tous ceux qui pourraient être en contact physique avec elle.

Selon des sources médicales, le délai de la guérison de la tuberculose est de six à huit mois d’internement et des soins dans un centre spécialisé comme le Sanatorium sous la surveillance des médecins spécialistes. Cependant, à côté des soins médicaux, il est recommandé aux malades souffrant de la tuberculose de suivre un régime alimentaire approprié, de vivre dans un endroit assaini, de porter des habits propres et d’éviter d’avoir des contacts physiques avec d’autres tuberculeux, afin d’éviter des rechutes probables. De même, il a été établi que la résistance aux médicaments contre la tuberculose est due particulièrement à la faim ou à l’absence d’un régime alimentaire approprié selon le degré de la maladie et l’âge du patient.

Au moment où dans d’autres pays émergents l’on observe des chantiers énormes de construction des centres de santé spécialisés dans des maladies comme la tuberculose et celles qui, jadis, étaient réputées incurables, au Congo, les pouvoirs publics donnent l’impression de passer le plus clair de leur temps dans des querelles des clochers et du sexe des anges. Comme si cette épidémie de la fièvre hémorragique d’Ebola n’a toujours pas servi de signal pour réveiller les consciences en vue de songer à la réfection du Sanatorium de Makala. Un bijou et un site spécialisé pour soigner les malades souffrant de la tuberculose. Avant d’étendre ce projet à toutes les provinces du pays.

F.M.

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