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Le Faso | Burkina Faso | 02/10/2014 | Lire l'article original
Le Burkina a entrepris, au regard de l’ampleur que prend le virus Ebola en Afrique de l’Ouest, la mise en place de dispositif de prévention et de prise en charge des cas suspects. C’est dans ce cadre, et pour ne pas être en reste face à l’appel à la solidarité lancé par les autorités pour les mesures de préventions et de lutte contre ce virus, que EBOMAF a pris cette initiative, a expliqué Alizèta Kambou/Bonkoungou, Directrice adjointe du groupe.
Une contribution pour la construction d’un local d’isolement des éventuels cas suspects de la fièvre hémorragique au Burkina. Disposer d’une infrastructure appropriée pour gérer les cas suspects était, à entendre Robert Sangaré, Directeur Général du CHU-YO, « une nécessité et une urgence pour le CHU en tant que structure hospitalière de référence ». Cette acquisition devrait permettre de renforcer et de matérialiser le dispositif des mesures préventives. C’est dans cette optique de concrétisation des dispositifs de prévention que s’inscrit l’action de EBOMAF : « notre aide s’inscrit dans la dynamique du mieux vaut prévenir que guérir », a signifié Mme Kambou.
L’infrastructure dont le plan a été élaboré de concert avec le service des maladies infectieuses sera constituée de deux chambres séparées pour les malades et disposera de toilettes et de vestiaires, également séparés. Le but étant d’éviter tout contact entre les malades et les accompagnants, dans la mesure où il s’agira d’un centre d’accueil pour les cas suspects et non pour des cas confirmés. Elle comportera aussi des couloirs pour les accompagnants, eux aussi séparés et de bâtiment pour le personnel soignant.
L’infrastructure sera construite au sein du CHU-YO et pourra servir, au-delà de ce qui a prévalu à sa réalisation, car, comme le relève M. Sangaré, « il y a beaucoup d’autres cas qui nécessite des isolements ». Le temps d’exécution sera, aux dires du Directeur du CHU-YO, de deux mois maximum. Après la pose de la première pierre, il a remercié l’acte du groupe EBOMAF qu’il a qualifié d’inestimable et émet le souhait que cet exemple puisse être suivi car, « il y a des épidémies que seule la solidarité permet d’affronter, et sont de celles-là le virus Ebola ».
Martiale Zongo (stagiaire)
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