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Midi Madagasikara | Madagascar | 28/10/2014 | Lire l'article original
Du 27 au 31 octobre, la 17e Semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME) mobilisera 8284 agents de santé, 700 superviseurs, 16 568 agents communautaires et 20 028 mobilisateurs. Cinq jours pour proposer des prestations gratuites à plusieurs millions de bénéficiaires, essentiellement des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes. Ils seront respectivement 3,5 millions et plus d’un million à être ciblés durant cette semaine, du 27 au 31 octobre, de la 17e édition de la Semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME) qui se tient actuellement sur tout le territoire national et touchera 22 régions, 112 districts, 20 028 « fokontany » et 2.534 centres de santé de base.
La campagne, biannuelle, a débuté en 2006 et cette fois encore, elle propose, comme les fois précédentes, des paquets de services gratuits. En première ligne, la vaccination deds enfants de 0 à 23 mois et des femmes ayant raté les doses, ainsi que la supplémentation en vitamine A pour les enfants de moins de 5 ans. S’y ajoutent le déparasitage pour les enfants de 1 à 5 ans et de dépistage de la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans dans 27 districts disposant de CRENA ou centre de récupération et d’éducation nutritionnelle ambulatoire. Pour le Vakinakaratra dont le capitale, Antsirabe, a éaté choisie pour le lancement officiel de la 17e SSEM, la malnutrition chez les enfants est, hélas une réalité, en dépit du potentiel agricole de la région. Les productions, notamment, celles issues de l’agriculture familiale, sont bien souvent destinées à être revendues et profitent moins aux familles elles-mêmes, reconnaissent les payants.
Tremplin. La représentante de l’UNICEF à Madagascar, Elke Wisch, n’a pas manqué de replacer les choses dans leur contexte en affirmant qu’en dépit des avantages qu’apporte la SSME aux enfants et aux femmes, elle ne doit pas remplacer les interventions de routine, mais servir de tremplin pour renforcer le système de santé. « Les nombreux défis et enjeux dans le domaine de la santé et de la nutrition à Madagascar nécessitent de la part du gouvernement, appuyé par ses partenaires, une politique nationale de santé basée sur l’équité. Il est important de conjuguer les efforts afin de finaliser et valider le Plan de Développement du Secteur Santé 2015-2019, le Plan de développement des ressources humaines, la Feuille de route pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et d’autres plans stratégiques en cours d’élaboration », a-t-elle souligné. Avant de spécifier, en matière de nutrition, qu’il faut œuvrer à l’intégration réelle et complète du traitement de la malnutrition aiguë sévère dans le paquet minimum de services offerts dans les structures de santé et à la mise en échelle du plan national multisectoriel de nutrition.
Hanitra R.
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