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Madagascar tribune | Madagascar | 31/10/2014 | Lire l'article original
« Bien qu’il n’y ait pas encore de malades d’Ebola à Madagascar, nous nous préparons », essaye de rassurer le ministère de santé. Ainsi, il a été décidé que l’hôpital Manara-Penitra d’Andohatapenaka accueillera les éventuels malades d’Ebola.
Des médecins et des personnels de la santé bénéficient de formations dispensées par l’OMS, le ministère de la santé et l’Institut Pasteur dans le cadre de la lutte contre Ebola. « Nous avons l’habitude de faire face aux maladies infectieuses » informe une responsable du ministère de la santé. Sauf que jusqu’ici, c’était des maladies guérissables dont la prévention est plus ou moins facile et connue.
Pour Ebola, d’après les expériences des autres pays africains touchés, c’est la panique du personnel de la santé qui prédomine dès les premiers cas. Ce qui est humain. Comment faire en sorte que le personnel de la santé ne fuit pas dès qu’il entende parler d’Ebola ? Personne ne donne de formation dans ce cas de figure devenu assez probable.
La détection de la maladie à l’aéroport n’est pas toujours fiable dans la mesure où la durée d’incubation est de 21 jours. Un éventuel malade peut n’avoir aucun symptôme visible de la maladie Ebola à l’aéroport mais peut contaminer les autres entre temps. C’était le cas dans bon nombre de pays, même les plus développés comme les États-Unis.
L’État devra anticiper et commencer la sensibilisation de la population sur la conduite à tenir, au niveau de l’hygiène et de la vie saine, estime un médecin. On ne devrait pas attendre que cela nous tombe sur la tête avant de sensibiliser la population, car si jamais cela nous arrive, ce seraient la panique et la psychose qui vont prédominer sur tout. Donc anticipons. Gouverner c’est prévoir, mais les tenants du pouvoir ont d’autres chats à fouetter que d’éventuelles maladies mortelles à venir.
Léa Ratsiazo
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