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Journal du cameroun | Cameroun | 03/11/2014 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé publique a fait cette annonce vendredi dernier au cours d’un point de presse. La mesure concerne les enfants âgés de moins de cinq ans et pas des cas d’hospitalisation. Après le paludisme simple, les enfants âgés de moins de cinq ans au Cameroun peuvent désormais se faire traiter, en toute gratuité, pour les cas de paludisme grave, dans les formations hospitalières publiques camerounaises. L’annonce a été faite vendredi dernier, 31 octobre, par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, au cours d’un point de presse. Les stocks disponibles permettront de prendre en charge plus de 480.000 cas sur une période de 17 mois (jusqu’en 2016), a expliqué le ministre de la Santé.
Ces médicaments, composés de doses injectables d’artemether et d’artésunate, ont été fournis par la Chine (1,2 millions d’ampoule d’artheméter de 40 mg) ; l’ONG Clinton Health Access Initiative Fondation (CHAI) a quant à elle donné 700.000 ampoules d’artésunate ; et enfin le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, qui a offert 400.000 ampoules d’artésunate injectable.
Toutefois, les cas de complication pouvant conduire le patient à l’hospitalisation ne sont pas supportés par cette mesure. Les femmes enceintes atteintes de paludisme grave devront s’acquitter quant à elles de 4000 F CFA pour le traitement. Reste à souhaiter que la mesure soit effectivement appliquée sur le terrain.
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