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Sidwaya | Burkina Faso | 17/11/2014 | Lire l'article original
L’institut Free Afrik a publié, le jeudi 13 novembre 2014 à Ouagadougou, une analyse sur les menaces du virus hémorragique à fièvre Ebola au Burkina Faso. Le Burkina Faso est menacé par le virus hémorragique à fièvre Ebola avec les deux cas signalés au Mali. Pour y faire face, l’institut Free Afrik a publié une analyse dans laquelle, il propose des solutions urgentes pour l’empêcher d'arriver au Burkina Faso.
Selon le coordonnateur de Free Afrik, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, les menaces de Ebola nécessitent la sécurisation du personnel sanitaire et le renforcement de leurs capacités opérationnelles. «Il faut acquérir dans l’urgence, des équipements adéquats de protection du personnel soignant et opérationnaliser au plus vite les équipes mobiles d’intervention de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou», a-t-il ajouté. Comme autres propositions, Free Afrik émet l’urgence d’une communication d’envergure à la hauteur du défi, un renforcement de la surveillance et la mise en place d’une capacité locale de diagnostic. En outre, la mise en place immédiate des organes de transition civile et démocratique avec des personnalités à la hauteur des défis politiques socio-économiques et sanitaires figure parmi les recommandations de l’analyse de l’institut. «Les différents acteurs impliqués, par leurs tergiversations, font courir des menaces graves à la santé publique et à l’ensemble de la nation», a martelé Dr Ouédraogo.
La publication de Free Afrik fait également un état des dispositions prises par le Burkina Faso face à Ebola. Comme forces de cette réponse, on peut relever un système de santé relativement bon par rapport aux pays ouest-africains touchés, un renforcement de la surveillance aux points d’entrée à travers la dotation de kits de contrôle. Comme faiblesses, il y a la faible capacité opérationnelle des équipes sanitaires, la non opérationnalisation des sites de confinement, le manque de salles d’isolement au niveau des centres de santé et l’absence de gouvernement.
Free Afrik a rappelé que les études sur l’épidémie montrent que le taux de transmission est de 1 à 1,8%, c'est-à-dire qu’un patient Ebola contamine en moyenne deux personnes. Pour le coordonnateur, les projections prévoient un triplement des cas mondiaux toutes les six semaines environ, avec 1 500 cas de plus par jour en début décembre, si l’épidémie n’est pas maîtrisée d’ici là. «Les épidémiologistes de l’OMS et du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies (CCPM) prévoient, dans un scénario très grave, que 1,4 million de personnes pourraient être infectées par le virus Ebola d’ici janvier 2015 en Afrique de l’Ouest, si rien n’est fait pour contrer l’épidémie», a-t-il conclu.
Adama SEDGO
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