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Madagascar tribune | Madagascar | 26/11/2014 | Lire l'article original
La peste ne sème pas seulement la mort, elle provoque aussi la discorde entre habitants d’un même quartier. Elle sème le trouble, la pagaille et les suspicions entre les habitants de la capitale. Elle affecte les esprits. Dans les foyers qui ont recours à des gens de maison, on prend soin soudain de demander à son employé où habite-t-il exactement ; au cas où c’est à Ankasina, on imagine la suite.
Depuis des établissements scolaires aux fokontany, on prend des mesures d’exclusion contre les habitants du fokontany d’Ankasina. Les élèves issus de ce fokontany limitrophe de celui de 67ha nord ouest sont interdits d’entrée au CEG 67ha nord ouest où ils étudient ; des affichettes collées sur les murs et le portail de cet établissement scolaire font comprendre cette exclusion ou cette mise en quarantaine non déclarée. Les portails d’entrée dans des ruelles du fokontany 67ha nord ouest sont fermés aux habitants d’Ankasina ; le président du fokontany le confirme. Mais les marchés, en bordure de la portion de route du Boulevard de l’Europe, sont ouverts au 67ha nord ouest et les dalles y sont trop souvent béantes et les ordures et les flaques d’eaux parsèment les allées et les trottoirs. Les mesures prises par les fokontany pour se prémunir et préserver leurs habitants contre la transmission éventuelle de la peste ne sont qu’épouvantail ou du moins des mesures incohérentes.
On notera cependant qu’à la suite du décès d’un habitant d’Ankasina, les autorités ont aspergé de pesticide les quartiers de ce fokontany d’Ankasina et sensibilisé les habitants sur cette maladie de la pauvreté, transmissible, mortelle mais guérissable. Elles sont aussi montées au créneau contre certain média et ont approché les chancelleries étrangères contre la mauvaise publicité dont les produits d’exportation, en l’occurrence le litchi, sont victimes en raison de la peste (voir article par ailleurs).
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