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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 03/12/2014 | Lire l'article original
Pour atteindre ces objectifs, le chef du gouvernement évoque l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et la mise en place du Conseil national de lutte contre le Sida l’année dernière, présidé par le Président de la République. Ces signaux, selon lui, « sont l’expression de l’engagement au plus haut niveau de l’Etat ».
En dépit des progrès remarqués dans la lutte contre le Sida, eu égard aux tendances de l’Onusida (le taux de prévalence a chuté de 3,7% en 2012 à 2,7% aujourd’hui), le gouvernement ivoirien veut parvenir à un taux de prévalence de 1,8%.
C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre, ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan, le lundi 1er décembre, à Abidjan-Koumassi, lors de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida.
Pour atteindre ces objectifs, le chef du gouvernement évoque l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et la mise en place du Conseil national de lutte contre le Sida l’année dernière, présidé par le Président de la République. Ces signaux, selon lui, « sont l’expression de l’engagement au plus haut niveau de l’Etat ».
Au cours de cette 27e journée, Daniel Kablan Duncan a félicité tous les acteurs du système de santé, en particulier ceux exerçant dans le domaine de la lutte contre le Sida pour les efforts consentis auprès des populations malades et des jeunes à sensibiliser. « Il convient d’indiquer que l’ensemble des parties prenantes a consenti d’importants efforts pour renforcer la réponse à l’épidémie en terme de gouvernance, de coordination et de leadership », a-expliqué le Premier ministre.
Pour lui, le thème de cette journée, « Zéro nouvelle transmission mère-enfant du VIH » « vise à renforcer la riposte pour prévenir toute nouvelle infection surtout chez l’enfant ».
Pour la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou-Coffie, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 30 à 25%. Cependant, la plupart des cas relevés sont dus, fait-elle remarquer, au retard des femmes dans les consultations prénatales. « D’autres ne font pas les quatre consultations recommandées par les directives nationales. En conséquence, elles ne reçoivent pas le package de service destiné aux femmes enceintes et tout particulièrement le dépistage du VIH et l’accès aux antirétroviraux », a-t-elle ajouté.
Kamagaté Issouf
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