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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 11/12/2014 | Lire l'article original
Selon Mme Ouattara Djénébou, directrice de Ccm-Côte d’Ivoire, «13,43 milliards Fcfa du montant susmentionné sera consacré à la lutte contre la tuberculose, 55,95 milliards à la lutte contre le paludisme et 53,21 milliards à la lutte contre VIH/Sida ». La décision prise en mars 2014 par le conseil d’administration du Fonds mondial concernant l’allocation des ressources pour la période 2014-2017 révèle que la Côte d’Ivoire (classée dans la catégorie 1, c’est-à-dire parmi les pays à fort taux de pathologies et à revenu faible), pourrait bénéficier de 260,2 millions de dollars Us soit 186,968 122 millions d’Euro ou 122.643.048 milliards de Fcfa. Ce, dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme, et le renforcement des systèmes de santé en Côte d’Ivoire.
Selon Mme Ouattara Djénébou, directrice de Ccm-Côte d’Ivoire, « 13,43 milliards Fcfa du montant susmentionné sera consacré à la lutte contre la tuberculose, 55,95 milliards à la lutte contre le paludisme et 53,21 milliards à la lutte contre VIH/Sida ». C’était à l’occasion de la réunion « Dialogue pays » des parties prenantes engagées dans la lutte contre la tuberculose qui s’est tenue, le 10 décembre, à Abidjan-Plateau.
Il importe de préciser que cette somme englobe l’intégralité des crédits disponibles auprès du Fonds mondial, à la date du 1er janvier 2014.
S’agissant de la lutte contre le paludisme, la directrice nationale du Ccm a souligné : « de 2013 à 2020, le besoin de financement est estimé à 67 milliards Fcfa dont 7 milliards Fcfa pour l’année 2013. Pour la période 2014-2017, le financement acquis est de 17,5 milliards Fcfa dont une promesse de l’Etat estimée à 4 milliards Fcfa (le seuil minimum de contribution exigé est de 20% du budget de financement).
En effet, dans le nouveau modèle de financement du Fonds mondial, chaque pays bénéficiaire des ressources allouées doit instaurer un dialogue entre les différents acteurs du programme. Ce processus de dialogue rassemble tous les partenaires qui statuent sur l’impact du projet et examinent de quelle manière ces fonds mis à la disposition du pays lui permettront d’atteindre ses objectifs. Lequel dialogue conduit inexorablement à la rédaction de la note conceptuelle qui sera déposée auprès de l’institution financière. Dans le cadre du paludisme, la date limite de dépôt des dossiers est fixée au 30 janvier 2015.
Dans son exposé, Dr Kouakou Jacquemin, coordonnateur du Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT), a présenté la situation de cette pathologie dans le pays. Il a indiqué que la maladie est en progression en Côte d’Ivoire avec une proportion élevée chez les hommes et chez les jeunes (25 à 34 ans).
Selon lui, l’évolution du traitement a connu un bon résultat (de 20% en 2001, on est passé à 81% en 2013). Mais, beaucoup restent à faire, notamment dans la décentralisation des stratégies nationales de prise en charge, la gestion de la tuberculose pharmaco-résistante, la prise en compte des populations à risques élevés (quartiers précaires, prisonniers, diabétiques), l’appui communautaire, le renforcement des capacités de gestion et de coordination du programme. « C’est pourquoi, le financement du programme doit continuer », a-t-il plaidé.
Eugène YAO
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