S’adressant aux populations de Yamoussoukro, ce 10 décembre, la ministre de la santé et de la lutte contre le Sida, Mme Raymonde Coffi Goudou a soutenu que le paludisme peut être éradiqué en Côte d’Ivoire, si les règles d’assainissement et de prévention sont respectées. C’était lors de lors de la cérémonie de lancement de la campagne nationale de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées.

« Le paludisme ne peut être éradiqué dans notre pays que si vous adhérez aux actions d’assainissement et de gestion de votre cadre de vie. Il nous revient de lutter contre les eaux stagnantes, de vous débarrasser des pneus usagers, de déboucher et curer les caniveaux qui sont sources de développement des larves. C’est à ce prix que nous pourrons parvenir à la réduction de la prolifération des moustiques, vecteurs du paludisme dans notre pays », a-t-elle dit, avant d’engager tous les ivoiriens à œuvrer pour que cette affection soit boutée hors des frontières ivoiriennes.

Vu que le paludisme constitue un problème de santé publique ; avec 43% des motifs de consultations dans les formations sanitaires, et 1/3 des décès hospitaliers.

Selon la représentante de l’Unicef en Côte d’Ivoire, Mme adèle Khudr, ce sont plus de 460.000 enfants de moins de 5 ans qui meurent chaque année sur le continent africain ; alors que des moyens de lutte moins coûteuses existent.

D’un coût global de 29 milliards Fcfa, cette opération permettra de distribuer 13 millions de moustiquaires imprégnées, sur l’ensemble du territoire national. Ce programme a été financé par le Fonds Mondial. Dont, la représentante, Mme Sonia Florid a indiqué que cette phase consiste à remplacer les celles distribuées en 2011.

Citant des chiffres de l’Oms, celle-ci a signalé que 1/3 des ménages en Afrique subsaharienne n’ont pas accès à la moustiquaire. En Côte d’ivoire, seul 43% des ménages ont accès à 2 moustiquaires.

Koffi Kouame

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