Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 20/12/2014 | Lire l'article original
Le taux de prévalence a chuté de 3,7 à 2,7. Cette annonce a été faite, le jeudi 18 décembre 2014, au palais présidentiel. C'était à l’occasion de la 5e session annuelle du Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), présidée par le Président Alassane Ouattara. Au cours de cette session, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, Raymonde Goudou-Coffie, a soutenu que le gouvernement doit davantage mobiliser les ressources pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixé en matière de lutte contre le VIH/Sida. Elle a indiqué en présence des partenaires de la Côte d’Ivoire, qu’il faut un niveau de financement de 80 milliards de Fcfa pour soutenir la lutte contre le Sida dans son pays.
Cette situation a interpellé le Chef de l’Etat ivoirien qui a demandé aux partenaires d’accompagner son pays dans la lutte contre le Sida.
Malgré des efforts consentis par les autorités ivoiriennes dans la lutte contre le VIH/Sida, 13 enfants naissent chaque jour en Côte d’Ivoire avec cette maladie, selon le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé qui a par ailleurs ajouté que 5 ou 6 de ces naissances sont enregistrées à Abidjan.
Ce tableau n’a pas empêché le directeur exécutif de reconnaître que le gouvernement ivoirien a baissé la trajectoire de l’épidémie en peu d’années. Cela est dû, selon lui, à la vision du Chef de l’Etat ivoirien qui a fait de la lutte contre le Sida son cheval de bataille.
Le chargé d'affaires à l'ambassade des Usa a, pour sa part, indiqué que le plan d’urgence américain de lutte contre le Vih/Sida, sur ces deux dernières années, a octroyé à la Côte d’Ivoire environ 50 milliards de Fcfa. Ce programme compte, pour l’année prochaine, investir 70 milliards de Fcfa. Cependant, a-t-il ajouté, le budget à venir n’est pas susceptible d’augmenter car, « nous sommes aussi soumis à des nouvelles exigences du congrès américain pour l’extension du traitement », a-t-il conclu.
« Je comprends les contraintes budgétaires du gouvernement américain. Mais puisque vous êtes le plus gros actionnaire du Fmi, demandez au Fmi de ne pas compter les dépenses du Sida et de l’Ebola dans le calcul du déficit que les Etats doivent contracter avec ses institutions », a souhaité le Président de la République Alassane Ouattara.
Ouattara Ouakaltio
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux