Le centre catholique Lassalien de Kintambo sert de lieu où se tient depuis le lundi dernier, un atelier de formation des techniciens des laboratoires des Coordinations provinciales Lèpre-Tuberculose, notamment sur la pharmaco-résistance. Ces assises se déroulent pendant 3 jours, soit du 22 au 24 décembre 2014. Il se tient, depuis le lundi dernier, au centre catholique Lassalien de Kinshasa, à Kintambo, un Atelier de formation des techniciens des laboratoires provinciaux des Coordinations Lèpre-Tuberculose de Kinshasa, Bas-Congo Ouest, Bas-Congo Est, Sud-Kivu, Kasaï-Oriental Ouest, Kasaï-Oriental Est, Equateur Nord, Equateur Est, Bandundu Sud, Nord-Kivu nord, etc.

La tuberculose étant un problème de santé publique majeur en RDC et le pays se positionnant parmi les 22 pays qui supportent 80 % de la charge mondiale de tuberculose, 9ième rang mondial, 3ième africain, il était temps que les capacités des cadres des laboratoires soient renforcées sur des nouvelles techniques en vue de bien lutter contre cette maladie terrible mais guérissable. Ces dernières sont rendues possibles grâce à l’appui financier du Fonds mondial.

Deux temps forts ont marqué la cérémonie d’ouverture. A savoir : la présentation des objectifs de l’atelier et le mot d’ouverture prononcé par le Dr Serge Busuta, Directeur adjoint du Programme national de lutte contre la Tuberculose, qui représentait, à l’occasion, le Secrétaire Général à la Santé, le Dr Blanchard Mukengeshay, empêché.

Le Dr Jean-Pierre Malemba, modérateur du jour et Chef de service formation au Pnlt, après avoir rappelé aux uns et aux autres la gravité de la maladie au niveau national, il leur a donné les objectifs principaux de l’atelier. Notamment, maitriser et transmettre les notions de base sur le processus de recrutement/ section des échantillons de l’enquête et du déroulement de l’enquête ; maitriser et expliquer aux participants des Eczs et aux prestataires l’importance des objets de l’étude et du respect des principes de sélection au niveau des Csdt ; décrire les rôles et les liens fonctionnels entre chacun des participants et les investigateurs ; décrire les activités dévolues à chacun des participants à l’enquête ; décrire les outils à utiliser par chacun des participants à l’enquête ; faire un exercice de sélection des cas, de collecte des données et remplissage des outils, superviser le déroulement de l’enquête.

Le représentant du Secrétaire Général a, quant à lui, exhorté les participants à l’assiduité. Car, ce serait la meilleure façon en ce sens que, une fois sur le terrain, ils puissent matérialiser toutes les leçons qu’ils vont devoir recevoir, au cours des présentes assises, a-t-il précisé. Reste que les participants et leurs facilitateurs se mettent au travail pour arriver à un résultat escompté.

Marcus Mbumba

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