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Revue de presse de Santé tropicale

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Ebola : les américains décrochent enfin le bon vaccin

Sud Quotidien | Sénégal | 26/12/2014 | Lire l'article original

Une étude scientifique américaine publiée dans la revue The Lancet a fait part de ses résultats encourageants dans la mise en place d’un vaccin efficace et sans danger pour lutter contre le virus à hémorragique Ebola. Alors que l’épidémie d’Ebola est en perte de vitesse en Europe, une étude scientifique américaine fait part d’une avancée importante dans l’obtention d’un vaccin efficace. Publiée hier, mardi 23 décembre dans la revue The Lancet, l’étude a été menée par l’Institut National des Allergies et des Maladies Infectieuses (ou NIAID en anglais) de Bethesda, aux Etats-Unis.

Elle est la première à révéler les succès d’un vaccin pour stopper l’expansion du virus Ebola et contre la fièvre Marburg, efficace sur des populations africaines. Dans leur étude clinique de phase I, l’équipe du Dr Julie Ledgerwood a testé l’efficacité de deux vaccins contre le virus Ebola : un pour la souche EBO du virus, et un autre pour la souche SUD, qui sont toutes deux responsables de l’épidémie de 2014. Un vaccin contre la fièvre Marburg, cousine d’Ebola a également été expérimenté. En tout, 108 participants sains ont été mobilisés, tous âgés de 18 à 50 ans, et originaires de l’Ouganda. Le suivi s’est déroulé sur cinq mois, de novembre 2009 à avril 2010 a encore révélé cette étude. Créé par les chercheurs du NIAID, les vaccins étaient constitués de structures protéiques fixées à la surface du virus, générant une réponse immunitaire dans le corps, sans pour autant permettre la réplication du virus.

Peu d’effets indésirables

L’étude d’indiquer qu’au début, puis 4 et 8 semaines après, les volontaires ont reçu une injection du vaccin contre Ebola (souche EBO), du vaccin contre Marburg, des deux à la fois ou d’un simple placebo. L’équipe a alors constaté que les deux vaccins, administrés seuls ou ensemble, déclenchaient bien une réponse du système immunitaire. 17 des 30 participants ayant reçu le vaccin anti-Ebola avaient créé des anticorps (protéines du système immunitaire) contre le virus quatre semaines après la dernière injection. 14 des 30 participants ayant reçu le vaccin anti-Marburg en plus de l’anti-Ebola, ont montré également une réponse immunitaire contre le virus Ebola.

Les chercheurs ont cependant observé que ces anticorps dirigés contre le virus Ebola étaient présents à un niveau très faible, voire indétectable onze mois après l’injection, ce qui signifie que le vaccin ne serait pas très efficace sur la durée. Les deux vaccins ont été bien tolérés par les volontaires, avec un seul effet indésirable : un faible nombre de globules blanc dans le sang a été observé chez une personne ayant reçu le vaccin anti-Marburg seulement. « C’est la première étude à démontrer une telle innocuité et une réponse immunitaire à un vaccin contre Ebola testé sur une population africaine, s’enthousiasme le Dr Ledgerwood, auteure principale de l’étude. C’est particulièrement encourageant, parce que les populations les plus à risque vivent principalement en Afrique, et qu’elles ont une couverture vaccinale faible pour beaucoup de maladies. »

Le Dr Ledgerwood a par ailleurs déclaré que ce vaccin expérimental servait déjà de base à un nouveau vaccin anti-Ebola, testé sur des primates. Pour le Dr Saranya Sridhar, du Jenner Institute de l’Université d’Oxford (Royaume-Uni), ces résultats devraient constituer le « point de mire » du développement d’un vaccin contre Ebola : « Cette étude est la première étape de la route vers le développement de vaccins contre les filovirus (Ebola et Marburg) en Afrique, et doit permettre de faire tomber la toile d’araignée qui bloque nos avancées dans ce sens. »

Rappelons que lors d’une session de formation dans les ambassades américaines destinée aux journalistes africains spécialistes sur les questions sanitaires, les organisateurs avaient annoncé que trois grandes industries pharmaceutiques s’activent sans relâche sur le terrain de la recherche afin que début 2015 vaccins et médicaments soient disponibles.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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