Une fois de plus, la coutume a été respectée le vendredi 26 décembre 2014 dans la salle des spectacles du Collège Boboto, dans la commune de la Gombe où 418 nouveaux médecins, venus des quatre coins du pays, ont prêté serment. Ils sont désormais médecins assermentés après des durs labeurs rencontrés tout au long de leur cursus universitaire. Cet acte posé publiquement devant leurs pairs est donc le signe de leur adhésion dans l’ordre des médecins.

Structure étatique chargée de régulariser la profession de médecin sur le plan pratique et du respect de la déontologie, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM), a saisi l’opportunité pour donner quelques orientations aux Ministères de la Santé publique et de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Pour sa part, le Dr Mbutuku, Secrétaire Général de cette structure, après avoir pris acte de leur prestation de serment, les a encouragés.

« Puisque la santé est une priorité pour le peuple, un pays émergeant doit avoir une population en bonne santé. Le Congo a donc besoin des corps médicaux de qualités, compétents et compétitifs tant sur le plan national qu’international », a-t-il déclaré en substance. Dans ses orientations, le CNOM a donc demandé au Ministère de l’ESU et aux Universités organisant la faculté de médecine, d’être stricts lors du recrutement des candidats, d’avoir un programme d’enseignement répondant au standing international, aussi, d’avoir une certaine rigueur devant les échecs des étudiants ne remplissant pas les critères de passage de classe. Et d’ajouter, tout ceci, pour éviter les blanchissements de faux médecins en RDC.

Quant au Ministère de la Santé publique et aux hôpitaux, il leur propose de les aider à éradiquer les fléaux qui ont élu domicile dans leur profession, et d’organiser des formations pratiques de remise à niveau et de renforcement des capacités des anciens tout comme des nouveaux médecins.

Heureux médecins, le CNOM leur a souhaité la bienvenue tout en insistant sur le respect des Maîtres, du serment d’Hippocrate, et surtout du secret professionnel. Il leur a été rappelé aussi le rôle de consacrer leur vie pour les malades, l’obligation pour chacun de reconnaître et de respecter les codes d’éthique et déontologie de la profession, aussi le devoir de protéger la corporation et de dénoncer tous les vices ou empêchements à l’art de guérir, car le respect de la vie s’impose à toute circonstance.

A tous ceux qui aspirent au métier cher à Hippocrate, il leur est demandé de se soumettre aux normes de la profession.

Lauriane Landu

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