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Le jour de Guinée | Guinée | 07/02/2015 | Lire l'article original
La Coordination nationale de riposte à Ebola, Dr Sakoba Keita, le coordinateur français de la lutte contre Ebola, Pr Jean-François Delfraissy et le président de l’INSERM, Dr Yves Lévy ont animé une conférence de presse ce samedi à Conakry pour donner les derniers chiffres de l’épidémie et l’impact de l’essai du traitement antiviral japonais favipiravir sur les malades.
La Guinée, depuis le début de l’épidémie de la fièvre à virus Ebola, a enregistré 3015 cas avec 1976 décès soit 65.5%, selon la coordination nationale de riposte à Ebola. Le nombre de cas enregistrés est réparti comme suit : cas confirmés : 2640 dont 1626 décès ; cas probables 350 dont 350 décès et cas suspects 25. Près d’un millier (987) de personnes malades sont sorties guéries des centres de traitement soit un taux de 37.3%.
Dans la journée du 5 février, le nombre de cas hospitalisés dans les Centres de traitement Ebola (CTE) était de 52 malades dont 27 confirmés contre 25 cas suspects.
En vue d’éradiquer l’épidémie, la Coordination nationale de riposte à Ebola compte, dans le cadre de ses activités, organiser des réunions transfrontalières entre les autorités sanitaires de la république de Guinée et celles de la république du Mali dans le cadre du renforcement des stratégies de surveillance et des échanges d’informations ; la poursuite de la mise en place des comités villageois de veille sanitaire ; la construction d’un local pour le stockage des médicaments ; la préparation des équipes de supervision de la mise en œuvre des activités des micro-plans préfectoraux et la sensibilisation porte-à-porte des communautés.
Par ailleurs, dans son intervention, le coordinateur français de la lutte contre Ebola a déclaré : « accompagner la Guinée dans la lutte contre Ebola est une priorité pour la France ». Cela se matérialise, selon lui, par la construction des Centres de traitement Ebola et d’un CTS (Centre de traitement des Soignants). Pour le Pr Jean-François Delfraissy, Ebola va mieux mais Ebola n’est pas guérie ». Il souhaite que les acteurs sur le terrain multiplient le dialogue avec la société civile qui est devenue un élément majeur.
Aujourd’hui, dira-t-il, il faut agir pour éviter qu’Ebola n’engendre d’autres crises sanitaires. Parce qu’à cause de cette épidémie, la rougeole, la mortalité maternelle et infantile et d’autres maladies n’ont pas été dans les priorités de la santé.
Le président de l’Inserm, à son tour, a salué l’efficacité des premiers essais du traitement antiviral japonais favipiravir (Avigan) sur les malades d’Ebola. Dr Yves Lévy a noté « un signe d’efficacité de ce médicament. Les premiers résultats sont un espoir ». Cependant, ajoutera-t-il, ce médicament qui est à sa phase d’essai ne va pas être « distribué à tout le monde ».
« Avigan sera strictement utilisé aux CTE et aucune pharmacie guinéenne ne détiendra ce médicament », a assuré enfin le Coordinateur national, Dr Sakoba Keita.
Amadou Kendessa Diallo
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