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Notre Voie | Côte d'Ivoire | 28/02/2015 | Lire l'article original
Le taux de consommation en vitamine A et en fer en Côte d’Ivoire est respectivement de 23% et de 26%. Des pourcentages très loin des normes de consommation exigées pour faire disparaitre les maladies liées à la carence de ces vitamines chez les enfants et les adultes. La contrebande des aliments de grande consommation tels que la farine de blé, l’huile de palm raffinée et le sel, en constitue la cause.
Depuis plus d’une décennie, la Côte d’Ivoire en partenariat avec l’ONG Hellen Keller International (HKI), a décidé d’ajouter dans la fabrication de ces aliments de la vitamine A (huile), du fer (farine de blé) et de l’iode (sel). Malgré cet effort, l’on constate selon Dr N'Goran Patricia, directrice du Programme National de la Nutrition (PNN) lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de sensibilisation et de formation des inspecteurs et importateurs à la règlementation et le contrôle de qualité des aliments fortifiés mardi dans un hôtel aux 2 Plateaux, que le taux de consommation de ces vitamines est très faible sauf l’iode qui est à 90%.
L’enjeu pour la Côte d’Ivoire selon elle, est donc de combattre la contrebande. Cet avis est partagé par M. Diégo Moroso, directeur pays de Hki. « Il faut revoir le circuit de contrôle sur les marchés », a-t-il proposé.
Pour lui, les carences en vitamine sont responsables « des retards de croissance chez beaucoup d’enfants, d’obésité ».
Coulibaly Zié Oumar
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