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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé maternelle et infantile : en bonne progression dans les zones PURSAPS

La gazette de la grande île | Madagascar | 17/03/2015 | Lire l'article original

144%. L’objectif est largement dépassé pour l’accouchement au Centre de Santé de Base (CSB II) d’Ambohimanjaka dans l’Amoron’i Mania. C’est grâce au Projet d’Appui d’Urgence aux Services Essentiels d’Education, de Nutrition et de Santé (PURSAPS) du gouvernement financé par la Banque mondiale. La semaine dernière lors d’une descente sur terrain d’une équipe de la Banque dirigée par son country manager, Coralie Gevers, on a également constaté un taux de réalisation de 132% pour la vaccination et 151% pour la consultation prénatale avant 4 mois.

Le dépassement des objectifs s’explique par le fait qu’une population hors zone vient au CSB, étant donné qu’Ambohimanjaka est limitrophe du Vakinankaratra. De plus, les accouchées reçoivent du projet un kit gratuit composé d’un lange, de compresse… C’est un plus non négligeable car des mères viennent accoucher sans même pas un lange faute de pouvoir d’achat. C’est le cas d’une jeune accouchée dont le bébé pèse et mesure moins que la moyenne. C’est un signe d’insécurité alimentaire dès la conception.

Sans le projet, l’accouchée devait débourser rien que pour le kit, 5 000 Ar, un montant trop élevé pour les ménages dont le revenu ne dépasse pas les 2 500 à 3 000 Ar/jour. Le chef du CSB, le Dr. Voahangy Rahantamalala souligne : « Des mères qui accouchent en chemin viennent rejoindre le centre grâce à la sensibilisation des agents communautaires. Avant le projet pourtant, elles étaient peu nombreuses à venir accoucher au centre ». Outre le kit gratuit, le projet propose le traitement gratuit pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Les mères accourent donc au CSB lorsque leurs enfants tombent malades. Il faut y ajouter la distribution gratuite de médicaments de masse contre la bilharziose, la filariose et les parasites intestinaux. La gratuité est possible grâce au remboursement issu du fonds revolving géré par une ONG, laquelle le verse sur le compte du CSB pour le réapprovisionnement en médicaments. Certains CSB ont dû être recapitalisés en médicaments pour 4 mois. Pour la vaccination, le taux est également très élevé suite à la dotation d’une moto pour atteindre les zones éloignées et enclavées. Ce véhicule est indispensable parce que seuls 58% de la population des 5 régions d’intervention habitent à moins de 5 km du CSB le plus proche.

Concernant le personnel de santé, un CSB II comme celui d’Ambohimanjaka est tenu par un médecin. Ce dernier réalise jusqu’à une trentaine de consultation par jour, alors que l’accouchement se compte en moyenne à 20 par mois. Et lorsque la sage-femme accouche comme c’est maintenant le cas d’Ambohimanjaka, le médecin doit la remplacer, tout en assurant ses propres tâches. Ce qui occasionne un surcroît de travail. Pour l’accouchement et la consultation de nuit hors du CSB, la sage-femme et le médecin doivent être accompagnés du gardien du CSB dont le salaire de 40 000 Ar/mois est payé par la commune. Mais depuis 2 ans, le gardien n’est pas payé ! Pour Amoron’i Mania, la région compte 114 CSB dont 80% tenus par un médecin. Ce qui pose problème en cas d’absence de ce dernier. 57% des CSB de la région bénéficient du projet PURSAPS.

Fanjanarivo

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