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Le jour de Guinée | Guinée | 17/03/2015 | Lire l'article original
Comment vaincre l’épidémie Ebola en Guinée et relancer l’économie nationale ? Le président guinéen, Alpha Condé a rencontré la presse ce mardi pour évoquer la question. « Nous sommes à une étape extrêmement délicate de la gestion de l’épidémie Ebola… », lance à l’entame le Président Condé. Mais, poursuit-il, grâce aux efforts de coopération de nos partenaires de santé, l’épidémie s’est fortement réduite en Guinée forestière, l’épicentre de l’Ebola.
« Pour le moment, on n’a plus de cas d’épidémie en Guinée Forestière. Aujourd’hui, l’épidémie persiste à Conakry et ses environs à travers Coyah, Forécariah, Kindia et Boffa, les communes de Ratoma et de Matoto », a-t-il ajoutée.
Pour Alpha Condé, les réticences nous ont fait perdre beaucoup de temps dans ces zones. C’est pourquoi « aujourd’hui, la coordination et les partenaires doivent multiplier les efforts pour freiner la situation dans ces zones ».
« Ebola est une maladie grave mais on peut guérir d’Ebola si le malade est pris en charge à temps. Nous avons eu beaucoup de difficultés en Forêt à travers la réticence. D’abord, il y’avait la désinformation. On disait que c’est le président et les blancs qui ont envoyé la maladie…Mais avec beaucoup de patience, sans utiliser nos méthodes coercitives, on est arrivé à lever les réticences. Dieu merci. Aujourd’hui, nous avons zéro cas d’Ebola en Forêt », se réjouit le Chef de l’Etat guinéen.
Par contre, dira le locataire de Sekhoutoureya « nous avons eu des problèmes à Forécariah, à la frontière guinéo Sierra léonaise. Le problème, c’est qu’une maison peut appartenir à la fois à la Guinée et à la Sierra Leone ».
Le Président Condé a également dénoncé les comportements des citoyens de Forécariah et les méthodes utilisées pour retrouver les malades. « Il est extrêmement important que l’on mette fin à Ebola. Ebola a trop de conséquences sur notre pays ».
Il a listé le refus de visas aux pèlerins guinéens pour la Mecque, la fuite des investisseurs et les difficultés que rencontrent les hommes et femmes d’affaires qui ne peuvent plus aller ni à Dubai ni en Chine. Ce sont des impacts négatifs de l’épidémie sur notre économie. Il a aussi dénoncé l’abandon des bonnes habitudes comme le lavage des mains, la difficulté des agents de la Croix Rouge et les enterrements non sécurisés.
« Pour finir avec Ebola, nous avons besoin de dix fois de plus d’efforts », avoue Alpha Condé. Car, souligne-t-il, Ebola n’est pas fini. Et « si non ne prend pas des précautions, ce sera extrêmement grave et la maladie va s’étendre beaucoup plus qu’en Forêt », prévient-il.
D’où, selon lui, la nécessité de renforcer la vigilance et de collaborer pour la prise en charge des malades… « Nous devons tout faire pour finir avec Ebola en tout cas à la mi-avril. La première bataille c’est d’arriver à zéro Ebola », conclut-il.
Amadou Kendessa Diallo
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