Au Kenya, le prix des médicaments n'est pas homologué. Il n'est pas fixé par l'Etat. Chaque entité de fabrication et de distribution propose aux officines son prix. Conséquence : les populations peuvent acheter les produits à des tarifs différents. Une aubaine pour les consommateurs.

(Nairobi) - Des acteurs sénégalais de la santé du secteur public et privé, en mission d'études au Kenya, ont rencontré, le 19 mars, à Nairobi, des responsables de l'Ordre des pharmaciens, des producteurs et distributeurs de médicaments. Ils ont été surpris d'apprendre que dans ce pays, la vente de médicaments est libéralisée. Chaque fournisseur fixe son prix. « Maintenant, c'est aux clients de voir les plus offrants. C'est la loi du marché », a déclaré Dr Ahmed Mohamed, de l'Ordre des pharmaciens du Kenya.

Pour le responsable d'Universal corporation (spécialisée dans la fabrication), les médicaments produits par son entreprise ne souffrent pas de la concurrence. C'est parce que « nous produisons de la qualité. C'est pour cela que nous ne pouvons pas nous permettre de vendre nos médicaments au même prix que les autres unités de production du Kenya », a-t-il indiqué à ses hôtes, tout en faisant savoir que les prix sont fixés par rapport à la qualité des médicaments fournis aux populations. « Les Kenyans connaissent la qualité ; nous n'avons pas besoin de les convaincre d'acheter nos produits », a-t-il soutenu.

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