A l’instar de toutes les régions du pays, Thiès a officiellement lancé les Journées nationales de vaccination contre la poliomyélite sauvage. Une campagne de trois jours lancée à partir de la commune rurale de Notto Diobass par les autorités administratives et sanitaires de la région qui devrait, à terme, permettre une population infantile cible de 360 mille enfants dans la tranche d’âge allant de zéro à cinq ans.

Aussi et à en croire le médecin-chef de la région médicale, toutes les dispositions ont été prises pour que la cible puisse être atteinte. Ainsi, selon lui, les intrants ont été mis en place en quantité suffisante depuis une semaine. Et pour les opérations, 1 700 vaccinateurs et 300 superviseurs ont été déployés sur le terrain pour une couverture la plus large possible. Tout un dispositif qui devrait leur permettre d’atteindre l’objectif de 95 % qu’ils se sont fixés.

Interpellé sur les risques de refus de la part des parents de faire vacciner leurs enfants, le médecin-chef se veut rassurant. Pour lui, les dernières poches de résistance identifiées dans la région sont tombées grâce à une bonne campagne de sensibilisation et l’intervention des guides religieux qui ont été mis à contribution. Aussi se dit-il confiant quant à l’atteinte des objectifs. Mieux, il pense que, comme à l’accoutumée, Thiès va largement dépasser le taux de 100 %. Et revenant sur les journées proprement dites, le médecin-chef de faire savoir qu’elles vont se dérouler de façon conjointe avec les pays de la sous-région sur toute la ceinture de protection du Sahel. Une façon, dit-il, d’engager un combat à grande échelle pour l’éradication du mal.

S’agissant du Sénégal, il fera noter que le dernier cas en date signalé sur le territoire national remonte à 1998.

Sidy DIENG

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