A l’issue des quatre jours de la campagne, plus de 1300 patients ont été consultés. Un peu plus de 500 parmi eux ont subi une intervention chirurgicale. Certains ont bénéficié de verres correcteurs. Pour un coup d’essai, la campagne d’opération gratuite de la cataracte, qu’a organisée du 8 au 12 juin au Chu de Treichville la fondation Addem, a été un coup de maître. L’initiative de l’ONG fondée par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso, visait à faire recouvrer la vue à 500 personnes atteintes de cécité.

A l’issue des quatre jours de la campagne, plus de 1300 patients ont été consultés. Un peu plus de 500 parmi eux ont subi une intervention chirurgicale. Certains ont bénéficié de verres correcteurs. La prise en charge et les soins ont été offerts grâce à l’appui financier de la Banque islamique de développement (Bid), avec le partenariat technique de l’ONG tunisienne Nadi Al Bassir.

Le directeur de la fondation Addem, Dr Kouyaté Karim, s’est réjoui de la forte mobilisation des malades qui, avec l’implication d’élus locaux, sont venus de plusieurs contrées du pays. « Le ministre d’Etat, Moussa Dosso, à travers ce projet pilote qui épouse son crédo d’actions sociales, veut contribuer à l’éradication de la cataracte. Il ambitionne de prendre en charge un plus grand nombre de patients lors du deuxième volet de cette campagne prévu avant la fin de l’année », a-t-il révélé. Avant d’ajouter que ceux qui n’ont pu être pris en charge seront reversés sur les listes d’attente pour la prochaine étape.

Les interventions sanitaires de la campagne ont été réalisées par une équipe de six chirurgiens et deux techniciens tunisiens. Le Dr Brahim Bouassida, un des praticiens, s’est appesanti sur le caractère bénévole des prestations. « Nous avons réalisé des opérations sur des malades ivoiriens aveugles à cause de la cataracte. Nous enlevons le cristallin qu’on remplace par un implant. Nous pratiquons une chirurgie moderne avec un microscope opératoire et des implants de dernière génération », a expliqué l’ophtalmologiste.

Germain Gabo

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