« Le but essentiel de la POSSAV est de promouvoir une meilleure synergie d’actions devant permettre l’amélioration de la couverture vaccinale et l’introduction de nouveaux vaccins en Guinée », a déclaré le président de la Plate-forme des Organisations de la Société Civile pour le soutien à la Santé et la Vaccination (POSSAV), Boubacar Sylla, lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi, 23 juillet 2015 à la maison de presse. L’objectif de cet échange avec un parterre de journalistes, a été une aubaine pour les membres de ladite structure sanitaire de promouvoir l’importance de la vaccination en Guinée dont le thème indiqué est « La vaccination, il faut qu’on en parle ».

Le président de la POSSAV, Boubacar Sylla a d'abord indiqué que son institution est créée à travers l’assemblée générale constitutive de juillet 2013. Elle comprend 382 organisations et elle est à but non lucratif, apolitique et non confessionnel. Le conférencier Sylla a affirmé qu'ils savent que depuis mars 2014, la Guinée est affectée par l'épidémie à virus Ebola, cette situation malheureuse qui a entraîné le pays dans un état d’urgence sanitaire. « Pour cela, il faut le dire, cette maladie mortelle a contribué à mettre à mal tout le système de santé y compris la vaccination avec pour conséquence le déficit de confiance entre les populations et leur système de santé », a-t-il expliqué.

Dans le même esprit, il a également souligné que la peur de venir dans une structure de santé est visible chez les patients dont beaucoup craignent de présenter les symptômes proches d'Ebola. Ils préfèrent se faire soigner ailleurs, avec pour conséquences l'automédication qui se développe de plus en plus. « Notre ambition est de promouvoir donc la vaccination dans ce contexte sanitaire difficile, et il faut qu'on en parle, tout en exhortant le gouvernement et les partenaires à accorder plus de financement au secteur de la santé mais sur la vaccination », a souligné le président de la POSSAV.

Le conférencier a aussi dit que le niveau de concertation des acteurs sur la problématique de la vaccination, a fortement diminué à cause de la priorité accordée à la lutte contre Ebola, qui absorbe la quasi-totalité des réunions qui sont tenues en matière de santé.

Léon Kolié

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