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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 29/09/2015 | Lire l'article original
"Nous devons protéger nos enfants d'un environnement qui conduit à des maladies cardio-vasculaires, en leur inculquant de bonnes habitudes alimentaires et en limitant l'accès aux aliments non recommandés", a recommandé Dr Sania Nishtar, Présidente du Comité consultatif des Fondations pour la Fédération Mondiale du Cœur.
Le monde célèbre ce mardi 29 septembre la journée mondiale du cœur. Si en Côte d’Ivoire, selon une analyse du Pr Rémi Seka, directeur de l’Institut de cardiologie, les facteurs de risques sont nombreux pour l’adulte, une étude de l’Ocde assure que l’enfant obèse ou en surcharge pondérale est également exposé aux maladies du cœur.
« Les enfants en surcharge pondérale ou obèses courent plus de risque d’être en mauvaise santé à l’adolescence et à l’âge adulte.Le surpoids dans l’enfance augmente les risques de développer des maladies cardiovasculaires ou le diabète ainsi que les problèmes sociaux et de santé mentale... », a expliqué "Panorama de la santé 2009 les indicateurs de l’Ocde".
En 2014, à l’occasion de la Journée Mondiale du Cœur, la Fédération mondiale du cœur, une ONG consacrée à la prévention des maladies cardio-vasculaires, a averti que les enfants souffrant de surcharges pondérales, courent trois à cinq fois plus de risques d’être victimes de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux, avant l’âge de 65 ans, d'après le site journée-mondiale.com.
"Nous devons protéger nos enfants d'un environnement qui conduit à des maladies cardio-vasculaires, en leur inculquant de bonnes habitudes alimentaires et en limitant l'accès aux aliments non recommandés", a recommandé Dr Sania Nishtar, Présidente du Comité consultatif des Fondations pour la Fédération Mondiale du Cœur, selon ce site.
Par ailleurs, se prononçant sur les facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires chez l’adulte, Pr Rémi Seka dit : « plusieurs facteurs ont été identifiés comme prédisposant à la maladie. Les majeurs sont : le tabagisme, le diabète, l’hypertension artérielle, l’excès de mauvais cholestérol ou l’insuffisance de bon cholestérol et le stress. Outre ceux suscités, existent d’autres agents de la maladie. Il s’agit notamment de l’obésité, de la sédentarité et de l’hérédité », a-t-il constaté sur la page d’accueil du site fondation-ica.com.
En Côte d’Ivoire, une enquête réalisée en 2005 révèle qu’un adulte sur quatre souffre d’hypertension artérielle.
L’Institut de cardiologie en Côte d’Ivoire est le centre de référence pour la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires. De par la qualité de ses services et de ses soins, il a acquis, aujourd’hui, une renommée internationale.
De plus, il est le seul établissement public de santé à être auréolé de la certification ISO 9001 version 2000, en Afrique subsaharienne.
Isabelle Somian
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