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L'express de Madagascar | Madagascar | 29/09/2015 | Lire l'article original
La production d’oxygène est entravée par le délestage d’où une production moindre. Les patients non-programmés pour aller au bloc opératoire ne peuvent librement en bénéficier. Deux à trois demandes de location des équipements pour l’oxygénothérapie par semaine contre une seule, il y a cinq ans. Alors que la température continue à être bouleversée durant la fin de l’intersaison amplifiant les problèmes respiratoires, l’oxygène servant à atténuer le problème respiratoire se fait rare. « La production de l’oxygène est insuffisante face à une demande croissante.
Les gens ayant les moyens souhaitent ainsi suivre une thérapie à domicile au lieu d’attendre de l’oxygène dans les centres hospitaliers publics. C’est ainsi que la demande a connu une forte croissance », avance un responsable d’une société de distribution d’oxygène. Il faut pourtant payer au moins 600 000 ariary par mois pour louer les équipements. Ce problème de production a été reconnu à demi-mot par un responsable du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona. « Le délestage de ces derniers temps a perturbé la production d’oxygène. Il faudrait de l’énergie pour le produire. Néanmoins, l’hôpital continue à fonctionner normalement comme dans les blocs opératoires suivant les priorités définies par les médecins», a confié le responsable.
Les enfants et les personnes du troisième âge ayant des problèmes respiratoires constituent ainsi les principales victimes de ce manque d’oxygène. « Notre père de 75 ans ne fait pas partie des patients prioritaires car il n’a pas besoin d’être opéré. Il a pourtant du mal à respirer en hauteur, et en cas de baisse subite de la température », se plaint Nirimanitra Randria- maharo, fille d’un patient. Pourtant, selon Jocelyn Rakotomizao, membre de la Société malgache de la pneumologie, lors de la journée mondiale de la pneumonie, vers la fin de l’année dernière, la pneumonie représentait les 5,8 % des mortalités hospitalières et peut tuer en 48 h.
La prévention reste ainsi le meilleur moyen de soulager les problèmes respiratoires. L’amélioration de la nutrition sur le plan quantitatif et qualitatif constitue la meilleure arme pour lutter contre les problèmes respiratoires. Mais l’énergie déployée dans le travail et le type d’habitat ne facilitent pas la lutte contre cette maladie. Le bois de chauffe avec un taux de 69,9 % et le charbon de bois avec 26,2 % sont les combustibles les plus utilisés pour la cuisson, et sont responsables de ces maux. « Il faudrait limiter ces facteurs externes responsables des problèmes respiratoires », conclut Jocelyn Rakotomizao.
Vonjy Radasimalala
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