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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 02/10/2015 | Lire l'article original
Cette conférence, organisée par le Rotaract club Abidjan-Lagunes, branche du Rotary, a pour objet d’informer l’opinion publique sur les symptômes et les modes de prévention de cette maladie génétique, mais surtout de porter l’information à une masse considérable, à travers la sensibilisation qui passe par les journalistes. « Fraternité Matin est pour nous un canal pour une large diffusion de la sensibilisation sur la drépanocytose ».
C’est en ces termes que s’est exprimé Kouamé Bertin, Professeur titulaire de chirurgie pédiatrique, au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Yopougon (la plus grande commune d’Abidjan), par ailleurs, représentant du Rotary club Abidjan-Lagunes. C’était lors d’une conférence, placée sous le thème : "Drépanocytose, manifestation et prévention", qui s’est tenue, ce vendredi 2 octobre, dans les locaux du média de service public, Fraternité Matin sis à Abidjan-Adjamé.
Cette conférence organisée par le Rotaract club Abidjan-Lagunes, branche du Rotary, a pour objet d’informer l’opinion publique sur les symptômes et les modes de prévention de cette maladie génétique mais surtout de porter l’information à une masse considérable à travers la sensibilisation faite par les journalistes.
Cette affection « est généralement présente en Afrique subsaharienne », a avancé Koffi Gustave, Professeur titulaire d’hématologie clinique. C’est pourquoi, dira-t-il, « c’est une maladie du noir ». Il s’est également prononcé sur les signes, les facteurs et les conséquences de la drépanocytose. Concernant les signes, il a évoqué la question des douleurs osseuses, le syndrome pied-main (gonflement) et des douleurs qui pourraient rendre le sujet invalide. A ceux-ci, s’ajoutent les facteurs tels que le froid, l’humidité, l’effort physique intense, la fièvre, la déshydratation. Les conséquences sont entre autres, le retard scolaire, le handicap fonctionnel, l’ignorance.
Selon le praticien, « les premiers travaux faits sur la maladie en Afrique sont partis d’Abidjan ». 5% la population mondiale est atteinte de drépanocytose dont 15% pour la population ivoirienne selon le Rotary. 500.000 naissances/an dont 60 à 80% meurent avant l’âge de 5 ans. « Mais beaucoup de progrès ont été réalisés », a affirmé Koffi Gustave. Ces avancées se résument autour de 5 points essentiels que sont : les centres spécialisés, la prévention des infections, la transfusion sanguine, l’hydroxyurée (médicament utilisé pour accroître l’hémoglobine fœtale) et la transplantation cellulaire.
« La consultation demeure très importante », dit-il avec 6000Fcfa pour le dépistage et 30.000Fcfa/mois la prise dans les établissements sanitaires à caractère public. Et donc « la prise en charge exige un investissement personnel », a-t-il précisé.
Pour les conférenciers, il est possible de guérir de la drépanocytose en prenant la moelle osseuse d’un sujet sain et en la remplaçant à celle du drépanocytaire. Mais les difficultés de ce greffage restent la question du donneur et la ressource financière.
C’est en ce sens qu’ils ont plaidé pour la construction d’un centre par l’Etat de Côte d’Ivoire et aussi qu’une loi soit votée par l’Assemblée nationale en faveur du dépistage systématique.
Au nom de Venance Konan, directeur général du groupe Fraternité matin et de tout le personnel, Ange Félix N’Dakpri, conseiller spécial du Dg, s’est dit heureux de recevoir les conférenciers et a indiqué que la porte de la maison leur sera toujours ouverte.
Les conférenciers et le représentant du Dg ont été distingués par le Rotaract avec des tableaux de participation.
Liliane N’Guessan
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