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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 05/02/2016 | Lire l'article original
Depuis le début de l’année, le mal frappe cette sous-préfecture de 3 000 âmes, dans le nord-est du pays. Les populations de Youndouo, chef-lieu de sous-préfecture situé à une centaine de kilomètres de Bouna, ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause ! Depuis le début de l’année, précisément le 2 janvier, une mystérieuse maladie décime la population, selon le député Dah Sié qui nous a joint au téléphone dans la soirée d’hier afin de lancer l’alerte“.
Selon l’infirmier, nous venons d’enregistrer le 17e cas de décès ce jeudi soir, nous a-t-il dit, triste et impuissant face à ce qu’il qualifie de « drame » pour cette population.
Joint au téléphone, l’infirmier Kouadio Lucien s’est aussi déclaré impuissant face à ce drame. « Nous avons enregistré les premiers cas, le 2 janvier dernier. Les malades présentaient tous des signes de paludisme et les tests de palu effectués sur chacun d’eux étaient positifs », a-t-il révélé.
Le premier cas de décès a été enregistré une semaine plus tard, le 10 janvier. « A partir de cette date, plusieurs autres décès ont été enregistrés. Ce sont au total près de 400 patients qui ont été enregistrés du 2 janvier au 4 février. »
« Nous sommes débordés », a-t-il lancé. Le centre de santé local ne dispose pas de matériel adéquat pour approfondir les recherches afin de maîtriser les contours de cette maladie qui, pour l’instant, peut être qualifiée de « mystérieuse ».
Face au nombre élevé de cas, les populations prises de peur refusent de se rendre à l’hôpital. « Je suis convaincu qu’en dehors des cas que nous recevons, y en a d’autres. Beaucoup de malades restent chez eux à la maison avec la complicité de leurs familles qui ont peur de les déclarer », déplore-t-il, abattu.
Toujours selon lui, en dehors du fait qu’ils habitent le même village de 3000 âmes, les patients n’appartiennent pas à la même famille ni ne fréquentent les mêmes endroits. Pour l’instant, l’on ne note pas de mouvement de populations fuyant vers d’autres villages. « Pour l’heure, nous appelons les populations au calme et avons informé ce jour (hier jeudi, Ndlr) le directeur général de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) qui nous a promis de s’enquérir de la situation le plus tôt possible », a fait savoir le député Dah Sié.
Ouattara Ouakaltio
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