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Revue de presse de Santé tropicale

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Méningite à Ouélessébougou : la situation est sous contrôle ; La rapidité est un facteur essentiel dans la prise en charge de la maladie

L'essor | Mali | 09/03/2016 | Lire l'article original

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a animé, lundi, une conférence de presse sur la situation actuelle de la méningite dans le district de Ouélessébougou (région de Koulikoro). Cette conférence établit que la prise en charge de cette épidémie est bien gérée. Le directeur national de la santé, le Dr Mama Koumaré, a assuré que la situation était sous contrôle car il n’y a pas eu de retard et ni de négligence dans la réaction. Le Mali dispose de médicaments, de vaccins, d’un laboratoire d’analyse qui fonctionne 24h sur 24 et d’un personnel permanent et qualifié pour riposter.

La vaccination a ainsi été assurée dans les localités de Ouélessébougou et les zones adjacentes (13 villages). La prise en charge médicale est gratuite de même que la fourniture de repas aux malades et à leurs accompagnateurs. Le bilan total à ce jour est de 20 cas présumés, 9 cas confirmés, 6 décès et 9 hospitalisés en traitement. Un total de 23064 personnes a été vacciné à ce jour. Le ministère rassure la population sur l’application de mesures adéquates pour accélérer l’interruption de la chaine de transmission.

Le directeur national de la santé a précisé que pour assurer une meilleure prise en charge, le département travaille sur des données officielles et viables. En effet, toute la prise en charge de l’épidémie est basée sur la nouvelle version du guide de l’OMS. Ce guide permet de donner des directives non seulement sur les conditions de prélèvement, mais aussi sur le traitement. Le département a aussi pris des mesures de riposte comme le déploiement d’une équipe médicale d’intervention rapide sur le terrain, l’investigation des cas cliniques, le prélèvement, l’analyse de laboratoire, le regroupement des cas présumés au centre de santé de référence de Ouélessébougou pour une meilleure prise en charge, le renforcement des stocks en vaccin, médicaments et autres intrants à tous les niveaux en collaboration avec l’OMS, l’élaboration et la diffusion de messages d’information et de sensibilisation des populations à tous les niveaux et en plusieurs langues et la diffusion des directives de prise en charge dans toutes structures nationales y compris le secteur privé et traditionnel.

La méningite à méningocoque est une maladie infectieuse contagieuse due à une bactérie. Elle se manifeste le plus souvent par l’apparition d’une fièvre soudaine, des céphalées, la raideur de la nuque et le bombement de la fontanelle chez les nourrissons. Le Mali fait partie des pays du Sahel situés dans la ceinture méningétique et la saison sèche est propice aux épidémies de méningite. Le directeur du Centre national d’appui à la lutte contre la maladie (CNAM), le Pr professeur Samba Sow, a noté que notre pays n’avait pas connu jusqu’ici une épidémie de méningite à méningocoque C. Mais il avait, par contre, connu une épidémie de méningite A.

Quant au conseiller de lutte contre la maladie à l’OMS, le Pr Massabou Sacko, il estime que la population devrait être bien informée des signes de la maladie et des recours en cas de maladie. La rapidité, soutient-il, est très importante dans la prise en charge de la maladie. Si on prend du retard, souligne-t-il, il y aura une flambée. Il faut donc accroitre la rapidité d’agir précocement. Dès l’alerte déclenchée, il faut se préparer, prépositionner le médicament ou le vaccin et aussi sensibiliser. « La préparation est très importante, il faut aussi amener le malade très tôt à l’hôpital, afin d’éviter les séquelles », conseille le professeur Sacko.

Le ministère de la Santé invite, par conséquent, toute personne présentant un ou plusieurs signes mentionnés plus haut, à se présenter sans délai au centre de santé le plus proche car la détection et le traitement précoce donnent plus de chance de guérison sans séquelle. Un traitement efficace existe et il est gratuit. Le département invite également le personnel de santé à un surcroit de vigilance.

F. NAPHO

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