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Revue de presse de Santé tropicale

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Equipements de diagnostic : les hôpitaux de Bamako bien lotis

L'essor | Mali | 08/03/2016 | Lire l'article original

Ils disposent aujourd’hui d’appareils ultramodernes qui offrent de grandes possibilités de diagnostic, notamment des examens radiologiques et analyses biomédicales plus compliqués. Il y a quelques années, des pessimistes auraient parié gros que le progrès médical, notamment dans le domaine de l’imagerie médicale, se ferait sans les établissements hospitaliers de notre pays. Ils se seraient certainement confondus aujourd’hui en excuse puisque nos hôpitaux s’emploient à développer une médecine de pointe pour être au diapason de l’évolution de cet art et répondre efficacement aux attentes des malades.

A ce propos, ils ont entrepris des efforts de modernisation de leur plateau technique pour mieux répondre aux exigences de soins, en termes de capacité de diagnostic et de prise en charge. Il faut donc noter que pour ce qui concerne les centres hospitaliers universitaires (CHU), ils disposent tous des équipements ultramodernes. Ces structures de santé de 3è référence sont véritablement bien loties dans le domaine de l’imagerie médicale, ça c’est une certitude.

Certaines d’entre elles offrent aujourd’hui de grandes possibilités de diagnostic, notamment des examens radiologiques et analyses biomédicales plus compliqués.

Le Point G, par exemple dispose d’une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM). Cet équipement de pointe permet de peaufiner davantage les diagnostics. L’équipement acquis sur budget d’Etat a été fourni par Cissé technologie (CTEC), une entreprise de vente de matériels médicaux. Il importe également de préciser que cette société s’impose de plus en plus par la qualité des équipements qu’il délivre à nos établissements hospitaliers.
Elle a fourni à toutes les structures hospitalières de 3è référence ou presque des radios numériques et en plus des scanners à d’autres. L’IRM du Point G apporte un plus dans la prise en charge des maladies, notamment par un diagnostic plus pointu. Il ressort même des constats de certains observateurs que très peu d’établissements même de la sous-région ouest africaine peuvent se targuer de détenir cet équipement. Il convient aussi de préciser qu’avant l’acquisition de cet appareil, nos compatriotes étaient contraints de partir à l’étranger (bien sûr pour ceux qui avaient les moyens) pour accomplir cet examen. L’IRM est fonctionnelle depuis quelques temps au Point G. Avec cet équipement, le Point G va boxer un cran au dessus des autres établissements hospitaliers, en matière de possibilités de diagnostic.

Un scanner de 16 barrettes. L’établissement hospitalier situé sur les hauteurs de Bamako fut également la première structure de santé à avoir
un scanner de 16 barrettes très performant. En 2015, cet équipement n’a connu que deux semaines d’arrêt en 2015. Pourtant, il a été hyper sollicité par les Bamakois, notamment au moment où les autres établissements hospitaliers connaissaient des problèmes de maintenance de leurs scanners respectifs. La nouvelle direction de l’établissement a aussi remis en marche l’appareil d’électroencéphalogramme (EEG) qui permet l’exploration cérébrale et la mesure de l’activité électrique du cerveau. En outre le CHU du Point G est doté de deux appareils d’échos cœur (précieux pour les cardiologues dans la prise en charge des pathologies) et d’un appareil de bronchoscopie. Mais dans le domaine de la pneumologie d’autres appareils modernes sont en cours d’acquisition pour mieux répondre aux exigences de soins modernes. Ces appareils vont permettre de réduire les évacuations vers l’extérieur. Mais le directeur général de l’hôpital du Point G, Mamady Sissoko est formel. Avec peu d’efforts, on peut réduire les évacuations en gynécologie, urologie et pneumologie.

Notre interlocuteur explique qu’en urologie, son établissement est aussi en train de s’offrir un appareil efficace dénommé « Armonica » qui permet de gagner en temps dans les interventions lourdes. Un autre constant à établir en passant, l’hôpital du Point G n’a connu aucune rupture de consommables
(films et autres) ou de médicaments au cours de l’exercice écoulé.

A en croire les spécialistes, les urologues naturellement, avec cet équipement, une intervention de quatre heures se faire en deux heures. Dans les autres hôpitaux, les choses se mettent progressivement en place aussi.

L’hôpital du Mali, fruit de la coopération sino malienne a aussi une IRM fonctionnelle. Il reste avec le Point G, les seuls établissements à disposer de cet équipement de diagnostic très pointu. Aucune autre structure publique ou privée n’en possède. L’établissement hospitalier de la rive droite a aussi un arsenal de diagnostic impressionnant avec un scanner, un appareil d’échographie doppler, une installation de coelio chirurgie, un appareil de fibro-anorectoscopie. Ces équipements ultraperformants sont une exigence de modernisation des soins. L’hôpital du Mali est aussi en mesure de réaliser une gamme variée d’analyses compliquées. Pour le directeur général de l’établissement, le Dr Mamadou Adama kané, tout cela contribue à améliorer la qualité des soins. La direction de l’hôpital du Mali ambitionne aussi de jouer les premiers rôles avec le Point G, dans la prise en charge des préoccupations de santé des Maliens. Pour cela, elle multiplie aussi les investissements dans les équipements en vue de relever le plateau technique de l’établissement. Parfois l’établissement bénéficie aussi de l’accompagnement de nos partenaires chinois. D’autres établissements hospitaliers, notamment Gabriel Touré et le CHU de Kati sont aussi bien lotis.

Il y a une volonté d’amélioration des capacités de diagnostic de ces structures qui s’est traduite par l’acquisition d’équipements de pointe, notamment le scanner et la radio numérique. L’Institut d’Ophtalmologie Tropicale d’Afrique (IOTA), n’est pas aussi resté en marge des progrès de la technique. Il dispose des équipements ultramodernes de diagnostic.

B. DOUMBIA

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