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Questions au Dr Antoine Perrin, directeur de l’agence régionale de l’hospitalisation - « On a découvert la maladie comme tout le monde »

L'Express | Maurice | 26/02/2006 | Lire l'article original

Dylan et Tricia, 10 ans, sont-ils morts du chikungunya ? Combien de décès sont liés au virus ?
Nous ne possédons pas de preuves formelles que c’est le chikungunya qui les a tués. Mais les éléments en notre possession nous laissent penser que c’est vraisemblablement le cas. Vendredi, sur 157 000 malades, les décès associés au virus sont de 77 dont six sont directement.

Le chikungunya n'était pas censé être mortel ? A-t-il muté ? Les données sur la maladie sont-elles suffisantes ?
C’est ce qu’on croyait. La maladie, telle que décrite, est bénigne. Mais il a bien fallu qu’on se rende compte qu’il y a des complications comme des formes neurologiques graves. C’est clair, nous manquons de données. C’est toute la difficulté du dispositif mis en place dans l’île. Nous avons découvert comme tout le monde la maladie à la Réunion, que ce soit le personnel hospitalier, les autorités et le public. Maintenant il nous faut répondre aux questions auxquelles on croyait avoir de bonnes réponses.

Quelles ont été les observations des médecins sur la maladie ?
On est parti d’une maladie bénigne avec des douleurs articulaires et musculaires suivis de fortes fièvres. Il était dit que cela ne durerait pas longtemps et c’est tout. On s’est aperçu que des patients présentaient des symptômes aigus et des douleurs persistantes aussi bien qu’handicapantes. Deuxièmement, on a bien vu, alors qu’on ne le croyait pas, que des personnes malades peuvent en mourir...

Qu’en est-il des complications ?
Il y a la transmission du virus de la mère à l’enfant. Ensuite, on s’est aperçu qu’il y a eu neurotropisme : le virus a une attirance particulière pour les cellules nerveuses. Sans compter les complications méningo-encéphalite. On a maintenant d’autres questions. Il y a eu des cas d’hépatites.
On l’a découvert il n’y a pas longtemps. Notre point de départ est le virus mais on n’en est pas sûr. Puis, on ne sait pas encore très bien s’il y a des troubles cardiaques. On s’interroge le caractère immunisant de la maladie. Parmi les autres complications, il y a des irritations cutanées plus impressionnantes que graves…

Avez-vous essayé d’en savoir plus sur le prototype du vaccin développé par l’armée américaine ?
On a effectivement eu des nouvelles sur ce vaccin. On s’est renseigné auprès d’elle et on s’est posé des questions à savoir si le vaccin va agir sur le virus. La réponse est absolument négative. Les éléments ne nous laissent pas penser qu’il est bon.
Nos centres de recherche travaillent sur l’élaboration d’un vaccin.

Aucun remède connu

Entre 1954 à 1972, l’armée américaine a fait des recherches sur un vaccin contre le chikungunya. Mais il s’est avéré qu’il avait des effets indésirables et qu’il était d’une durée de protection insuffisante. Il a donc été rayé de la liste des remèdes probables, explique le ministère français de la Santé sur son site web. Les recherches ont repris avec ce même vaccin en 2000 et des tests conduits sur 73 volontaires. Bien que le vaccin semblât être toléré, il provoquait des douleurs articulaires dans bon nombre de cas. Le résultat étant jugé insuffisant, le projet a été abandonné.

« En soi, c’est un très bon vaccin », déclarait Robert Edelman, professeur en médecine de l’université de Maryland dans l’édition du 1er février de Libération. Premier auteur de l’étude clinique sur le prototype du vaccin dans l’American Journal of Tropical Medecine and Hygiene, il explique que l’armée voulait développer le vaccin en cas d’intervention à l’étranger ou de guerre biologique... Pour un vaccin utilisable, il aurait fallu plus de volontaires et des essais en situation d’épidémie sur une longue période. Deux ans, au moins, auraient été nécessaires mais sans aucune certitude sur le résultat final explique Nathalie Pardigon, biologiste de l’Institut Pasteur, à Libération. À la Réunion, certains médecins pensent que le vaccin anti-rubéole, le Rudivax, peut être une protection contre le chikungunya. « On a eu des rumeurs sur ce vaccin mais il n’agit pas de façon positive sur le virus », nous déclare le Dr Antoine Perrin, de l’ARH. La bonne vieille méthode pour venir à bout du virus demeure donc la prévention.

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