Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
L'express de Madagascar | Madagascar | 16/03/2016 | Lire l'article original
Face à des refus de vaccination contre la poliomyélite, le ministère de la Santé et ses partenaires changent de stratégie. La réunion d’information de la vaccination contre la poliomyélite, entre le ministère de l’Éducation Nationale et des directeurs nationaux d’École privée, du ministère de la Santé publique ainsi que des partenaires techniques et financiers à savoir l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), a été une perte de temps.
La plupart des écoles privées ont fermé leurs portes aux agents communautaires en charge de la vaccination. « Des parents ont marqué, dans le carnet de correspondance de leurs enfants, leur refus de voir ceux-ci recevoir les gouttes de vaccin contre la poliomyélite. On est obligé de respecter leur décision », souligne quelques responsables d’écoles privées, hier.
Pourtant cette information a eu lieu pour éviter ces incompréhensions et refus. Au niveau des organisateurs de la vaccination, une réunion d’urgence s’est tenue lundi, après-midi, en vue de rétablir une nouvelle stratégie afin d’assurer la vaccination de tous les enfants de moins de 5 ans, essentiellement, ceux scolarisés.
Risque de propagation
« Les équipes de vaccination vont rejoindre les élèves chez eux avant la rentrée des classes, à midi et en fin d’après-midi après l’école. On a engagé des agents de santé comme médecins ou paramédicaux pour faire la supervision afin de mieux sensibiliser les parents sur l’importance de cette vaccination », souligne le Dr Marius Louis Rakotomanga, directeur du Programme élargi de la Vaccination (DPEV). Cette nouvelle stratégie a été appliquée, depuis hier matin.
Il n’y a pas que les écoles qui refusent d’accueillir les vaccinateurs. Dans les quartiers résidentiels comme à Ambohidroa, Ambaranjana, Ampahibe, Ivandry, des parents repoussent poliment ces agents de santé.
« On va repérer ces parents qui contestent la vaccination de leurs enfants. Si ce sont des étrangers, on va contacter les ambassades », poursuit le Dr Marius Louis Rakotoarimanga.
Bien qu’aucun nouveau cas de poliomyélite n’ait été détecté depuis quelques mois, la propagation du virus est encore à risque à Madagascar. Aussi, l’anéantissement total de l’épidémie à Madagascar n’est-il pas encore confirmé. « On veut faire vacciner tous les enfants pour éviter qu’ils attrapent le virus. Aucune sanction pour ceux qui refusent de recevoir les deux gouttes. Ce qui est déchirant ceux qui n’ont pas assez d’immunité sont vulnérables. Ce virus peut entraîner la paralysie », termine le Dr Marius Louis Rakotomanga.
Miangaly Ralitera
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux